Les ténors de la gauche réagissent à l'annonce de la primaire. Beaucoup s'en réjouissent, et l'on voit se dessiner dès lors divers camps qui devront s'affronter ou s'allier dans les mois à venir pour prétendre à la candidature du parti.
Le député et ancien ministre Benoît Hamon s'est dit satisfait de l'organisation d'une primaire de la gauche, considérant que c'était le signe de l'absence de "candidat naturel" au sein du parti. Une petite pique au président en place. Pour lui, le fait de ne pas céder à la logique de la Ve République, qui fait que le président en place ne peut pas être candidat en même temps, est une excellente chose.
Luc Carvounas, sénateur proche de Manuel Valls, est allé dans le même sens : "c'est nous qui avons inventé les primaires en 2011. La modernité, elle s'est même imposée dans le camp de la droite conservatrice, si bonapartiste, qui organise ses primaires. Vous auriez voulu quoi? Qu'on ne fasse pas les primaires? Qu'on traficote des statuts pour dire à nos militants et aux Français qu'on n'allait pas avoir ce grand débat?"
Seul à ne pas s'enthousiasmer, le député de Paris Daniel Vaillant, qui est connu pour être un proche du président de la République, a reconnu ne pas être un "fana des primaires".
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