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Primaire de la droite et du centre : comment le "chef de guerre" Sarkozy veut passer devant ses concurrents Juppé et Fillon
©Reuters

Tout est dans le timing

L'ancien chef de l'Etat interviendra au campus des Jeunes Républicains les 27 et 28 août prochain, jours de rentrée politique pour ses rivaux.

Pas encore officiellement candidat à la primaire, Nicolas Sarkozy est pourtant déjà bien décidé à prendre une longueur d'avance sur ses rivaux. Alors que le campus national des Jeunes Républicains devait se dérouler à Marseille le 3 septembre, la date a été avancée, selon des informations du Parisien. L'évènement se tiendra en effet au Touquet (Pas-de-Calais) les 27 et 28 août.

"Nous sommes contraints d'annuler le rendez-vous de Marseille pour des raisons de sécurité, on ne veut prendre aucun risque", a justifié le patron des Jeunes Républicains et proche de Sarkozy, Geoffrey Carvalhinho. "Un campus régional devait justement se tenir au Touquet, il est apparu tout naturel de s'y rabattre. Laurent Wauquiez, Eric Woerth et Xavier Bertrand ont d'ailleurs confirmé leur présence".

Juppé et Fillon, hors jeu?

Une date qui change beaucoup de chose. A ce moment-là, Nicolas Sarkozy devrait avoir revêtu son costume de candidat à l'investiture du parti en vue de 2017. Et il devrait avoir le champ libre pour imposer ses idées et marquer les esprits, car le timing de ce week-end n'arrange pas du tout les deux principaux rivaux de l'ancien chef de l'Etat. Alain Juppé a ainsi prévu de faire sa rentrée politique à Chatou (Yvelines) le samedi, tandis que François Fillon fera la sienne à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) le dimanche.

Le changement de planning a même été qualifié de "profondément scandaleux" par le patron des Jeunes avec Juppé, Matthieu Ellerbach. Même si Geoffrey Carvalhinho a déclaré (sans rire) que "ce n'est absolument pas partisan. François Fillon peut tout à fait venir samedi, comme Juppé dimanche".

En tous cas, le parti a mis les petits plats dans les grands pour proposer un spectacle à la hauteur. Une enveloppe de 100 000 € a été débloquée pour son organisation, quand l'année dernière le parti n'avait participé qu'à hauteur de 15 000 € au coût global du rassemblement, estimé à 50 000 €.

Par ailleurs, Le Figaro rapporte que Nicolas Sarkozy compte sur son image d'homme à poigne et sur son passé de "chef de guerre" pour gagner cette primaire

Lu sur Le Parisien

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