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Pour Marion Maréchal-Le Pen, l'islam "peut être compatible avec la République"
©Reuters

Les réactions de la matinée

La députée était invitée sur France Info, tandis que Jacques Attali parlait sur Europe 1, Joseph Stiglitz sur Radio Classique et Benoit Hamon sur RMC.

Marion Maréchal - Le Pen : "Tous les migrants ne fuient pas la guerre", a estimé la députée FN du Vaucluse sur France Info. "Malheureusement, le droit d'asile est devenu une nouvelle filière d'immigration clandestine. Beaucoup utilisent ce biais de façon totalement illégitime parce qu'ils savent qu'à partir du moment où une demande est déposée ils deviennent inexpulsables."

Elle est par ailleurs revenue sur la "compatibilité" de l'islam avec la République, affirmée par sa tante. "Je pense que cela peut l'être" a renchéri la benjamine de la famille, soulignant néanmoins que "toutes les lectures de l'islam ne sont pas compatibles avec la République. La lecture djihadiste n'est pas compatible parce ce qu'elle défend la charia, donc la loi islamique. Le problème c'est que ces lectures-là, salafistes notamment, sont de plus en plus nombreuses à gangrener le territoire."

Benoit Hamon : "si [la candidature de François Hollande] était aussi naturel que ça, il ne passerait pas par les primaires" a tranché le député de gauche sur RMC et BFMTV. "On a besoin de se dire deux trois choses". Quant à Emmanuel Macron, c'est "le meilleur candidat de gauche à droite (…) "ce n'est pas ma gauche."

Jacques Attali : "Pour l'instant, aucun candidat n'a de programme, aucun" a déclaré l'économiste sur Europe1 (…) Un programme consiste à détailler une vision du monde à vingt ans, à détailler une liste de propositions cohérentes, chiffrées démontrant que ceci est réaliste (…) On le voit bien avec Alstom : si on s'était occupés depuis 20 ans de créer les conditions pour qu''Alstom survive autrement qu'en étant un fournisseur d'un seul client, la SNCF, l'entreprise aurait plus créer les conditions pour atteindre le marché mondial."

Joseph Stiglitz : "Une des raisons pour lesquelles l'Europe manque leadership, c'est justement l'Euro" estime le prix Nobel d'Économie qui accuse la monnaie unique de "torpiller la prospérité." Il propose, pour y remédier de créer "différentes zones euro au sein de l'Union européenne", se montrant notamment très critique envers la politique de rigueur de l'Allemagne. "Lorsqu'il y aura suffisamment de coopération on pourra revenir à la monnaie unique."

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