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Pour Marine Le Pen, l'Europe est confrontée à une "immigration d'installation"
©Reuters

Sans langue de bois

Sur RMC ce mardi, la présidente du FN a estimé que les réfugiés politiques sont "ultra minoritaires" parmi les migrants qui arrivent en Europe.

Marine Le Pen a une position bien tranchée sur les migrants et elle l'a rappelé le week-end dernier lors du congrès du FN à Marseille. Pour elle, il ne faut pas les accueillir sur notre sol car  il s'agit de personnes qui viennent pour des raisons économiques. Ce mardi, elle a poursuivi dans cette voie. Sur RMC, la patronne du Front national a indiqué que l'Europe est confrontée à une "immigration d'installation". Pour elle, les réfugiés politiques sont "ultra minoritaires" parmi les migrants qui arrivent en Europe.

"Je pense que les réfugiés politiques sont ultra minoritaires. J'en veux pour preuve les images que je vois à la télévision. Moi, j'ai vu les images des clandestins qui descendaient, qui étaient emmenés en Allemagne de la Hongrie, etc. Et bien, dans ces images, il y a 99% d'hommes. Or, moi je pense que des hommes qui quittent leur pays pour laisser leur famille là-bas, ça n'est pas pour fuir la persécution. C'est évidemment pour des raisons économiques", a-t-elle argumenté. 

Et quand on lui demande si des villes FN doivent accueillir des migrants, elle répond : "Vous demanderez à leur maire. Objectivement, je ne crois pas. Je pense que les maires Front national sont conscients qu'ils ont en charge un lot important de misère, de pauvreté, de difficultés et qu'ils réservent leur énergie à essayer de soulager la souffrance de leurs administrés. Nous disons que nous ne pouvons plus accueillir personne. Nous sommes déjà ultra saturés".

Pour Marine Le Pen, l'urgence est de discuter avec le gouvernement syrien pour lutter contre l'Etat islamique. "Cela fait des mois et des mois qu'on s'amuse à faire semblant de lutter contre l'Etat islamique en Irak alors qu'on sait que la tête de l'Etat islamique est en Syrie" a-t-elle conclu.

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