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Pour Jean-Luc Mélenchon, l'affaire Benalla "est du niveau du Watergate"
©ALAIN JOCARD / AFP

Réaction

Dans un entretien au Monde, le député demande à Emmanuel Macron "de s’exprimer et d’assumer" au sujet de ce scandale politique.

Dans un entretien au journal Le Monde publié ce samedi, le patron de la France insoumise revient sur l'affaire Benalla, qui agite le monde politique depuis jeudi. Le député des Bouches-du-Rhône la résume en quelques mots : "Une crise politique est ouverte. L’Assemblée est paralysée. La hiérarchie de la police aussi", dit-il.

Pour Jean-Luc Mélenchon, le grand responsable de cette crise est "évidemment" Emmanuel Macron. "Il n’a jamais connu ni géré de crise politique de sa vie, ni en tant que maire, ni en tant que parlementaire, ni en tant que ministre", tacle-t-il. "Il a réagi comme si l’Etat était une entreprise : il met à pied trois chefs de rayons et pense que tout est réglé. Il se trompe. Cette crise va durer", pronostique Jean-Luc Mélenchon.

Il va plus loin en faisant un parallèle avec le Watergate, qui avait coûté sa place au président américain Richard Nixon, en 1974. "Elle est du niveau du Watergate. Le monde entier est maintenant au courant. (...) C’est aussi une situation énorme. L’un enregistrait des opposants dans son bureau, celui-ci s’organise une milice personnelle. Ce n’est pas rien !" Pour Jean-Luc Mélenchon, "si on ne réagit pas, c’est la porte ouverte à une forme de barbarie où chaque responsable qui exerce un pouvoir serait autorisé à l’exercer sans limite".

En outre, Jean-Luc Mélenchon croit reconnaître une autre personne présente aux côtés d'Alexandre Benalla et Vincent Crase, tous les deux placés en garde à vue, dans la vidéo du 1er mai. "Voyez ce troisième homme aux côtés de M. Benalla place de la Contrescarpe : c’est lui qui nous a fait partir, nous, parlementaires en écharpes, de la marche en hommage à Mireille Knoll, au lieu d’éloigner ceux qui nous empêchaient de marcher. Qui est-il ? Qui le commandait ? Il reste beaucoup de questions." Hués par la foule, les responsables de la France insoumise et du Front national avaient dû être exfiltrés lors de cette marche blanche en l'honneur de Mireille Knoll, tuée par antisémitisme.

Lu dans Le Monde

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