Pour Éric Zemmour, la place des électeurs de LR est «à ses côtés»<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président de Reconquête s'exprime samedi devant plusieurs centaines de partisans réunis à a «Fête de la violette», créé par son lieutenant Guillaume Peltier à l'époque figure de LR.
Le président de Reconquête s'exprime samedi devant plusieurs centaines de partisans réunis à a «Fête de la violette», créé par son lieutenant Guillaume Peltier à l'époque figure de LR.
©JOEL SAGET / AFP

Déclaration virulente

Le président de Reconquête s'exprime samedi devant plusieurs centaines de partisans réunis à a «Fête de la violette», créé par son lieutenant Guillaume Peltier à l'époque figure de LR.

«La droite, c'est Reconquête, et Reconquête, c'est la droite», a lancé samedi Éric Zemmour lors d'un discours à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher),en appelant «les derniers électeurs sincères des Républicains» à le rejoindre, tout en se défendant d'être «d'extrême droite».

«Vous n'aimez ni l'extrême droite, ni l'inutile centre: votre place est à nos côtés», a estimé le candidat malheureux à la présidentielle de 2022 (7,07%), en définissant son mouvement comme «ce que la droite était avant de se trahir».

Un an après la déroute du parti aux élections législatives et un an avant les élections européennes, Éric Zemmour a réuni plusieurs centaines de partisans lors d'une «Fête de la violette», un raout créé il y a une dizaine d'années par son lieutenant Guillaume Peltier, à l'époque figure de LR, et qui entend désormais devenir un pèlerinage zemmouriste au coeur de la Sologne.

C'est d'abord contre la formation présidée par Éric Ciotti que l'ancien chroniqueur du Figaro a dirigé ses coups: «Savez-vous comment deviner qu'une échéance électorale approche? C'est quand Les Républicains se souviennent qu'ils doivent être de droite!», a-t-il ironisé, quelques jours après la présentation par LR de son projet sur l'immigration.

«Mais tout sonne faux», a estimé M. Zemmour, selon qui «les LR peuvent essayer de nous singer autant qu'ils le veulent, le peuple de droite ne s'y trompera plus», fustigeant une «droite qui, s'accommodant d'un 'grand remplacement' utile pour les affaires, a fait semblant de découvrir le péril mortel de l'immigration le jour où ses derniers électeurs ont commencé à fuir».

À l'endroit du Rassemblement national, la charge n'a pas été moins virulente: «Je refuse de nous positionner nulle part, dans le no man's land idéologique du ni-droite ni-gauche», a dénoncé l'ancienne vedette de CNews, en dénonçant «des concepts fumeux: 'nationalistes', 'souverainistes', 'populistes', 'localistes', etc.», soient les marqueurs par lesquels se définit Marine Le Pen.

«Nous ne voulons pas céder au piège du clivage 'mondialistes contre patriotes'» (qui) ne profite qu'à Macron et à son futur héritier, «a enfoncé Éric Zemmour, en affirmant que le refus du clivage droite-gauche était «une erreur historique quand, partout en Europe, des formations qui assument être de droites'imposent dans le jeu politique».

En appelant à nouveau à «l'union des droites», celui qui affirme ne pas avoir encore décidé s'il conduirait la liste de son parti aux Européennes - ou, plus probablement, s'il laisserait la tête à Marion Maréchal - a convenu que «les politiciens n'en veulent pas». «Ce sera donc aux électeurs de faire cette union en votant pour nous», a-t-il alors prophétisé.

Le Figaro

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