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Polémique sur le déplacement de Manuel Valls à Berlin : Platini prend sa défense, l'opposition demande des comptes
©Reuters

Carton rouge

Le voyage du Premier ministre pour la finale de la Ligue des champions entre le FC Barcelone et la Juventus Turin continue de faire réagir.

Michel Platini, le président de l'UEFA, est revenu, ce mercredi matin sur l'antenne d'Europe 1, sur le voyage controversé de Manuel Valls à Berlin, pour la finale de la Ligue des champions : "Je lui avais dit que si le Barça était en finale, je l'inviterai. Dès la qualification acquise pour Barcelone, j'ai tenu parole et je l'ai invité et il m'a dit qu'il viendrait". Invité mercredi à l'Elysée pour discuter de l'Euro 2016 de football, qui se tient en France dans un an, il a aussi confirmé qu'il avait eu une réunion avec Valls pour évoquer les problèmes à la FIFA.

Pour le moment, aucune information officielle est venue confirmer le prix de l'aller-retour en Allemagne. Dans son édition de ce mercredi, Le Parisien l'estime "à plus de 20.000 euros". Manuel Valls a deux mois pour répondre au député Bernard Debré (Les Républicains) qui a pris sa plus belle plume pour lui demander de dévoiler "le coût pour les Français de sa soirée foot à Berlin".

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Ce mardi soir, l'opposition a intimé un remboursement du trajet au Premier ministre. Daniel Fasquelle, le trésorier des Républicains a ainsi demandé sur LCP: "La moindre des choses c'est qu'il rembourse à l'Etat français le coût de cet avion". Même son de cloche du côté du président du Modem, François Bayrou qui s'est exprimé ainsi sur Europe 1 : "Je pense qu'un remboursement serait bienvenu, simplement pour mettre un terme à cette affaire". Et d'ajouter : "Je pense que les facilités que le pouvoir offre, qui sont justifiées dans un certain nombre de cas, on finit par s'y habituer, les entourages finissent par s'y habituer, et on ne s'aperçoit même plus qu'on est entré dans un genre de vie trop décalé par rapport à la vie des gens et qu'on va les heurter".

Bien placé pour évoquer le sujet, François Fillon, le prédécesseur de Manuel Valls, qui avait été lui-même épinglé au sujet de vacances en Egypte, est monté au créneau ce mercredi matin sur BFM-TV/RMC. "Je demande qu'il paye son billet, c'est la règle", a-t-il indiqué. Pour le député de Paris, Manuel Valls "aurait dû assumer le fait qu'il est premier ministre de la France, et que comme tous les chefs de gouvernement des grands pays, il se déplace dans des avions militaires, pour des raisons à la fois de sécurité et de disponibilité. (...) Mais quand c'est des déplacements privés, on paye l'équivalent du billet d'avion". 

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