Polémique Rolling Stone : le magazine répond aux attaques

La couverture de Rolling Stone, célèbre mensuel américain, datée du 3 août, provoque de vives réactions outre-Atlantique. Après avoir été copieusement injurié sur les réseaux sociaux, mais aussi par le maire de Boston, le magazine a décidé de contre-attaquer. Mettre en Une l’accusé de l’attentat du marathon de Boston (qui pour rappel a fait 3 morts et 264 blessés en avril dernier), Djokhar Tsarnaev, ce n'est pas "récompenser un terroriste », mais « mieux comprendre » les motivations d’un tel acte et ainsi s'inscrire dans "les traditions du journalisme". Dans son argumentaire, le magazine développe : "notre cœur est avec les victimes de l'attentat du marathon de Boston, et nos pensées vont toujours vers elles et leurs familles. L'histoire que nous publions cette semaine fait partie des traditions du journalisme et de l'engagement depuis longtemps de Rolling Stones à faire une couverture complète et sérieuse de la plus importante question politique et culturelle de notre époque".

Thomas Menino, le maire de Boston, avait dans un courrier fustigé la Une de Rolling Stone : "c'est, au mieux, mal pensé, et cela transmet à nouveau le message terrible que la destruction apporte de la notoriété aux tueurs et à leurs causes" pour le maire de la ville, qui déplore dans un courrier au magazine que sa "couverture (datée du) 3 août récompense un terroriste en le traitant comme une personne célèbre".Son point de vue a été majoritairement suivi par des chaînes de drugstores comme CVS ou de supermarchés comme Roche Bros.