Polémique à Lyon après la décision de la mairie d'imposer un menu sans viande dans les cantines<!-- --> | Atlantico.fr
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Un repas servi dans une cantine.
Un repas servi dans une cantine.
©GEORGES GOBET / AFP

Végétariens

Le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a annoncé ce dimanche matin qu'il avait saisi le préfet du Rhône.

Au nom de la lutte contre le Covid-19, un "menu unique sans viande" sera servi dans les cantines scolaires de Lyon dès la rentrée scolaire de ce lundi, a annoncé la municipalité écologiste de la ville. Dans un courriel daté du 15 février adressé aux élus d'arrondissement, l'adjointe chargée de l'Éducation Stéphanie Léger explique ce changement par la volonté de  "servir plus rapidement les élèves et fluidifier les repas".
"Pour correspondre au goût du plus grand nombre, on a décidé d'enlever la viande", a-t-elle ajouté, tout en précisant que "ce n'est pas un menu végétarien". En effet, les oeufs et le poisson continueront d'être servis.
Depuis, cette décision a fait jaser jusqu'au gouvernement. Ce dimanche, le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie a annoncé avoir saisi le préfet du Rhône à ce sujet. "Arrêtons de mettre de l’idéologie dans l’assiette de nos enfants! Donnons-leur simplement ce dont ils ont besoin pour bien grandir. La viande en fait partie", a-t-il écrit sur Twitter.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a de son côté dénoncé une "idéologie scandaleuse". "En plus de l’insulte inacceptable aux agriculteurs et aux bouchers français, on voit bien que la politique moraliste et élitiste des « Verts » exclut les classes populaires. De nombreux enfants n’ont souvent que la cantine pour manger de la viande...", a-t-il écrit sur le même réseau social. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, lui a répondu fermement : "On ne vous a pas entendu tenir ces propos à Gérard Collomb, membre de votre famille politique qui avait pris exactement la même mesure lors de la première vague" de Covid-19".
Le Figaro

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