Petroplus de Petit-Couronne : pas de reprise, les offres rejetées<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Petroplus de Petit-Couronne : pas de reprise, les offres rejetées
©

La fin ?

Deux dossiers, ceux des groupes panaméen Netoil et libyen Murzuk Oil, avaient été jugés recevables début avril par les administrateurs judiciaires.

Fin de partie pour la raffinerie de Petroplus. Le tribunal de commerce de Rouen a rejeté les deux offres sur la table. Jean-Marie Valentin, l'avocat de l'intersyndicale l'a annoncé très peu de temps après la décision. Deux dossiers, ceux des groupes panaméen Netoil et libyen Murzuk Oil, avaient été jugés recevables début avril par les administrateurs judiciaires.

"On a eu une audience très riche mais clairement les repreneurs n'étaient pas au rendez-vous", a déclaré le défenseur des salariés. "Les salariés sont allés au bout de ce qui était possible. Il faut raison garder et penser maintenant à l'avenir." Les syndicats réclamaient que soient également étudiés deux autres dossiers, déposés par Oceanmed Seasky System Limited, une société basée à Hong Kong, et de GTSA, une société luxembourgeoise. La justice avait fixé ce mardi comme date-butoir pour l'arrêt définitif de la raffinerie si aucun repreneur n'était désigné d'ici là.

La saga judiciaire pour la reprise de la raffinerie a duré plus d'un an, après la faillite de sa maison-mère, le groupe suisse Petroplus, en janvier 2012. Le site emploie actuellement 448 personnes. L'avenir du site, que le candidat François Hollande s'était engagé à sauver, a provoqué des prises de positions contradictoires au sein du gouvernement.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !