Pénurie de carburant : la CGT reconduit la grève sur les 5 sites de TotalEnergies<!-- --> | Atlantico.fr
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La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies se poursuit faute d'accord sur des hausses salaires avec la CGT.
La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies se poursuit faute d'accord sur des hausses salaires avec la CGT.
©CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Or noir

La grève avait d'ores et déjà été prolongée jusqu'à mardi et mercredi dans les raffineries de Normandie et de Donges.

La grève dans les raffineries françaises de TotalEnergies se poursuit faute d'accord sur des hausses salaires avec la CGT. Cette paralysie des raffineries impacte de nombreux secteurs d'activité touchés par la pénurie de carburants. Le mouvement social avait déjà été reconduit sur deux sites, jusqu'à mardi pour la raffinerie de Normandie située près du Havre, la plus importante de France, et mercredi pour celle de Donges.

« Le mouvement a été reconduit dans les trois établissements » de la Mède (bioraffinerie dans les Bouches-du-Rhône), de Feyzin (raffinerie dans le Rhône) et de Flandres (Nord), a indiqué samedi matin à l'AFP Eric Sellini, coordinateur CGT pour le groupe, sans donner plus de précisions.

Plusieurs sites comptent poursuivre le mouvement jusqu'à faire la jonction avec la journée de « mobilisation et de grève » interprofessionnelle du mardi 18 octobre à laquelle ont appelé la CGT, FO, Solidaires et la FSU. Dans cette perspective, des appels à la « grève générale » ont été lancés, notamment dans les transports (SNCF, RATP, dockers) et dans la fonction publique. Une marche contre « la vie chère et l'inaction climatique », à l'appel de Jean-Luc Mélenchon et de la Nupes, va aussi avoir lieu ce dimanche 16 octobre.

La grève sur les sites de TotalEnergies est maintenue en dépit de la signature d'un accord sur des augmentations salariales conclu dans la nuit de jeudi à vendredi chez TotalEnergies avec deux syndicats majoritaires, la CFDT et la CFE-CGC. La CGT a claqué la porte des discussions, pas satisfaite de la proposition de la direction sur les hausses de salaires.

Mais la grève a été levée jeudi et vendredi dans les deux seules raffineries du groupe Esso-ExxonMobil en France, à Fos-sur-Mer puis à Gravenchon après la conclusion d'un accord salarial mardi. Il faudra « deux à trois semaines » pour retrouver une « situation de marche normale » au niveau de la production de la raffinerie, complètement bloquée pendant le mouvement, a prévenu le groupe.

Vendredi, le nombre de stations-service rencontrant des difficultés d'approvisionnement avait légèrement régressé à la mi-journée, à 28,5% contre 29,2% la veille au soir, selon le ministère de la Transition énergétique. Des livraisons de carburant depuis la raffinerie de Donges, près de Saint-Nazaire, devraient avoir lieu « de manière sporadique » durant le week-end pour « apaiser les tensions », a indiqué vendredi la CGT.

Le Figaro

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