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Panama : "ex-paradis fiscal", sorti de la liste noire par Nicolas Sarkozy
©Reuters

Vieux souvenir

Officiellement, le petit pays n’a rien à se reprocher. Dans les faits, son manque de coopération est flagrant.

‘’Les paradis fiscaux, c’est fini’’ clamait l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Au cœur d’une grave crise financière, la lutte contre ces pays était une priorité. Et si des résultats ont été obtenus, des pays sont peut-être un peu trop vite sortis de la fameuse liste noire. Le Panama en fait partie. En 2011, la France signe un traité de coopération fiscale avec l’état américain. Un an plus tard, il n’est toujours pas ratifié et la ministre du Budget,  Valérie Pécresse qualifiait encore le Panama d'Etat "non coopératif." Sauf que son président n’a pas hésité à rappeler les intérêts français qui s’y trouvent, notamment pour Alstom. ‘’Histoire de bien montrer qu'il ne bluffait pas, le gouvernement panaméen avait mis ses menaces à exécution : la Coface, qui assure les financements tricolores à l’export, avait été mise hors jeu, fragilisant le contrat Alstom’’ raconte Marianne. Le lendemain, le traité est ratifié en urgence. Le Panama n’est plus un paradis fiscal.

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Mais comme le rappelle le journal, l’Etat a fait preuve d’une telle mauvaise volonté dans l’échange d’informations que l’Europe l’a replacé, en 2015, sur sa liste noire. Quant à la France, Michel Sapin annonçait en décembre que le Panama serait sous étroite surveillance en 2016. Une sorte de prémonition…

Lu sur Marianne

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