Pain au chocolat : une enquête préliminaire ouverte sur les propos controversés de Copé<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Jean-François Copé avait tenu ces propos le 5 octobre 2012, lors de la campagne pour l'élection à la présidence de l'UMP.
Jean-François Copé avait tenu ces propos le 5 octobre 2012, lors de la campagne pour l'élection à la présidence de l'UMP.
©Reuters

Episode 2

Cette étape fait suite à la plainte du Conseil français du culte musulman déposée à l'époque contre le candidat à la présidence de l'UMP.

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Draguignan (Var) après une plainte du Conseil français du culte musulman (CFCM) contre les propos de Jean-François Copé sur le "pain au chocolat", a-t-on appris vendredi de source judiciaire. L'enquête a été confiée au service des atteintes aux personnes de la préfecture de police de Paris. Aucune précision n'a été donnée quant à une éventuelle audition de Jean-François Copé.

L'avocate du CFCM, Me Khadija Aoudia, avait déposé plainte à Nîmes en octobre et le parquet local s'est depuis dessaisi au profit de celui de Draguignan, où Jean-François Copé, alors candidat à la présidence de l'UMP, avait évoqué lors d'un meeting le cas d'un jeune qui se serait fait "arracher son pain au chocolat par des voyous" au motif "qu'on ne mange pas au ramadan". Ces propos ont été jugés diffamatoires et "islamophobes" par le CFCM, qui avait maintenu sa plainte après un courrier adressé par Jean-François Copé à son président Mohammed Moussaoui, dans lequel le dirigeant de l'UMP s'étonnait des poursuites engagées à son encontre.

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !