Nucléaire : l’effort nécessaire pour relancer le secteur pourrait s’avérer plus important que prévu<!-- --> | Atlantico.fr
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La centrale nucléaire de Bugey, dans l'Ain -- Photo AFP
La centrale nucléaire de Bugey, dans l'Ain -- Photo AFP
©PHILIPPE DESMAZES / AFP

Transition énergétique

Emmanuel Macron a fait de l’indépendance énergétique de la France un enjeu majeur de son mandat. Pour y parvenir, il a fait savoir qu’il comptait s’appuyer sur le nucléaire. Mais l’effort à fournir pourrait s’avérer plus important que prévu, d’après la ministre de la Transition énergétique.

Pour des raisons écologiques, mais aussi pour des raisons de sécurité nationale (tant sur le plan militaire que sur le plan économique), le chef de l’Etat a érigé l’indépendance énergétique de la France en enjeu majeur de son quinquennat. Comme le rappelle Capital sur son site d'informations, le discours prononcé par Emmanuel Macron à Belfort en février 2022 illustre bien les ambitions du gouvernement en matière de politique énergétique pour l’Hexagone. Il avait alors annoncé, souligne Le Monde, un “vaste plan de relance nucléaire, notamment avec l’objectif pour 2050 de construire six réacteurs nucléaires de type EPR 2”. Et le président de la République de préciser sa pensée : “Il nous faut reprendre le fil de la grande aventure du nucléaire civil en France”.

Depuis, sa ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, s’est aussi exprimée à ce propos. Dans une interview accordée à La Tribune ce dimanche 7 janvier 2024, elle est revenue sur les efforts à fournir pour garantir la sécurité énergétique de la nation. De toute évidence, pointent nos confrères, le projet initial n’était peut-être pas suffisant. “Il faut du nucléaire au-delà des six premiers EPR”, a-t-elle ainsi déclaré, d’autant qu’elle ne juge pas nécessairement le parc existant comme éternel. Il est donc primordial de ne pas s’en tenir aux seuls nouveaux EPR déjà approuvés par le chef de l’Etat, qui a d’ailleurs récemment ouvert la voie à la construction de huit autres unités EPR.

La ministre a également souligné qu’il ne s’agissait pas pour autant de se désengager des énergies renouvelables. Elle envisage une approche équilibrée, comptant donc sur l’énergie issue du secteur nucléaire, de celui du renouvelable ainsi que d’importants efforts d’efficacité visant à minimiser la consommation en France, de sorte à pouvoir réduire de 40% notre dépendance aux énergies fossiles d’ici 2035. Affaire à suivre.

Capital

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