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Nouvelle-Calédonie : à Ouvéa, Emmanuel Macron a joué la carte de l'apaisement
©LUDOVIC MARIN / AFP

Restons zen

Le chef de l'Etat n'a pas déposé de gerbe sur la tombe des 19 kanak tués lors de l'assaut de la grotte.

C'était le "point chaud" de la visite présidentielle en Nouvelle-Calédonie. Samedi matin, Emmanuel Macron a été le premier chef d'Etat à se rendre à Ouvéa, où il y a trente ans, en 1988, un assaut avait eu lieu l'assaut de la grotte de Gossanah. Après avoir pris en otage des gendarmes, dix-neuf militants indépendantistes kanaks et deux militaires français y trouvèrent la mort.

Et trois décennies plus tard, les plaies restent à vif. Un collectif d'habitants de Gossanah, tribu où se trouve la grotte, avait qualifié la visite du locataire de l'Élysée de "provocation". Face aux réticences, "pour apaiser tout le monde", et contrairement à ce qui était initialement prévu, Emmanuel Macron est resté en observateur de l'autre côté de la route, entouré d'enfants et d'officiels, au moment où les familles des 19 militants ont déposé une gerbe sur le mémorial de Wadrilla.

Pas d'incident donc. Il faut dire que qu'un barrage filtrant de gendarmes avait été dressé à la hauteur de Gossanah. Le chef de l'État avait en revanche déposé une gerbe à la gendarmerie de Fayaoué, en hommage aux quatre gendarmes tués le 22 avril 1988 lors de l'attaque de la brigade, et des deux militaires morts pendant l'assaut.

Lu sur Le Parisien

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