Nîmes : un enfant de 10 ans meurt sous les balles<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Nîmes : un enfant de 10 ans meurt sous les balles
Nîmes : un enfant de 10 ans meurt sous les balles
©AFP

Tragédie

Le drame impliquerait le trafic de drogue et viserait l'oncle de la victime. La voiture de ce dernier, qui rentrait du restaurant avec ses neveux à bord, a été prise dans une fusillade impliquant au moins quatre tireurs cagoulés, selon les témoins.

Un fait tragique lié au trafic de drogue. Une  fusillade survenue dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 août à Nîmes (Gard) a provoqué la mort d'un enfant de 10 ans.

Aux alentours de 23 heures, un homme qui habite le quartier Pissevin, en ZUP (zone à urbaniser en priorité) rentrait d'un restaurant en voiture avec ses deux neveux quand la fusillade a éclaté. Des témoins présents sur place évoquent au moins quatre tireurs cagoulés qui ont ouvert le feu, indique une source policière. Le conducteur de la voiture a immédiatement redémarré et s'est dirigé à l'hôpital. Touché par balles, son neveu de 10 ans y est malheureusement décédé tandis que l'oncle était blessé par balles, au niveau du dos. A ce stade, on ignore si ce dernier, qui n'est pas connu des services de police, était visé. L'autre enfant présent dans le véhicule est indemne.

Quand aux suspects, ils ont pris la fuite, "à bord d'un véhicule volé qui a été retrouvé quelques temps plus tard à proximité", selon Lozère François-Xavier Debonneville, secrétaire départemental adjoint d'Alliance Police nationale dans le Gard, s'exprimant au micro de France Bleu Gard. Les enquêteurs ont retrouvé une dizaine de douilles sur les lieux du drame. La police judiciaire de Nîmes a ouvert une enquête.

Le secrétaire départemental adjoint d'Alliance Police nationale François-Xavier Debonneville a qualifié la fusillade d'"événement terrible et inadmissible" qui a fait "une victime collatérale, qui plus est un enfant". 

Dans un tweet publié mardi matin, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, parle d'un "règlement de comptes entre trafiquants". Ce "drame immense ne restera pas impuni", a annoncé le ministre, promettant une intensification de la présence policière.

FranceInfo

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !