Nicolas Sarkozy regrette le laxisme de la gauche et présente son projet pour la sécurité<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Nicolas Sarkozy regrette le laxisme de la gauche et présente son projet pour la sécurité
©Reuters

Inflexible

Dans un entretien au Parisien, le chef des Républicains a proposé plusieurs mesures pour renforcer la sécurité nationale.

Pour reconquérir le pouvoir, Nicolas Sarkozy veut mettre l'accent sur la sécurité. Alors que son parti va tenir une convention à ce suejt ce mardi, Nicolas Sarkozy a fustigé dans les colonnes du Parisien le laxisme de la gauche et estimé qu'il "n’y a plus d’autorité de l’Etat". 

"La semaine dernière encore, une trentaine d’activistes ont empêché des fonctionnaires de police de perquisitionner, à Tarnac, le domicile d’une personne suspectée d’activités terroristes", rapelle le chef des Républicains. "Les policiers n’ont pu exercer leur mission faute de soutien de leur autorité, alors qu’ils étaient mandatés par la justice de la République. C’est une énième illustration de l’affaiblissement de l’Etat et de son autorité, qui vient après le scandale des deux cadres d’Air France molestés, ou encore le blocage de l’autoroute A1 ou le saccage de la gare de Moirans par des gens du voyage. Sur cette succession d’événements, quelles ont été les réponses du gouvernement ? Que dit M. Valls ? Rien. Que propose M. Hollande ? Rien."

"La République doit cesser de reculer partout", insiste-t-il. "Nous proposons de tourner le dos à une politique pénale laxiste, en faisant de l’exécution des peines la priorité des pouvoirs publics. Il souhaite la mise en place "de vigies" dans les "quartiers les plus difficiles".

Pour restaurer l'autorité, l'ancien chef de l'Etat fait plusieurs propositions. "Je veux libérer les forces de l'ordre de toutes les tâches secondaires: Il faut concentrer le travail de la police et de la gendarmerie sur l'ordre public, le renseignement, l'investigation."

Nicolas Sarkozy propose par exemple de permettre aux employés d'autoroute "de constater les infractions" liées à la vitesse et "de transmettre ces constats à l'autorité de police, administrative ou pénale". "Je ne vois pas pourquoi cela doit être exclusivement un motard de la gendarmerie ou de la police qui doit faire les contrôles de vitesse, sur un axe d'autoroute concédé par l'Etat".

Il souhaite également instaurer "la présomption de légitime défense". "Chaque jour, il y a en moyenne une vingtaine de policiers et gendarmes blessés en service", souligne-t-il. "Les atteintes aux forces de l’ordre sont en train d’exploser. Et ils n’ont droit de se servir d’une arme qu’à partir du moment où on leur tire dessus." 

Sur la question du terrorisme, le chef de l’opposition a jugé que "tout étranger ou binational qui a fait le jihad ne doit pas revenir en France. Et tout Français parti faire le jihad doit, quand il revient, aller en prison".

Mardi matin, Manuel Valls a répondu par un tweet, estimant que "l'autorité, ce sont des actes et des exigences".

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !