Mort de Clément Méric : le parquet ouvre une information judiciaire pour "homicide volontaire"<!-- --> | Atlantico.fr
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L'enquête concernant la mort du jeune Clément Méric se poursuit.
L'enquête concernant la mort du jeune Clément Méric se poursuit.
©Reuters

L'enquête se poursuit

Le procureur de Paris François Molins a par ailleurs précisé ce samedi que le parquet a requis le placement en détention provisoire de quatre des cinq personnes déférées.

L’enquête concernant la mort de Clément Méric se poursuit. Le procureur de Paris François Molins a indiqué lors d’une conférence de presse qu’une information judiciaire pour "homicide volontaire" a été ouverte ce samedi. Elle vise le principal suspect, Esteban. Le procureur a par ailleurs précisé que le parquet a requis le placement en détention provisoire de quatre des cinq personnes déférées âgées de 19 à 32 ans, dont une femme et plusieurs proches du groupe JNR mais aussi de la Troisième Voie. Trois personnes ont été relâchées vendredi après-midi.

Les premiers résultats de l’autopsie révèlent par ailleurs que le Clément Méric serait mort des suites de plusieurs coups qui lui ont été portés, et non pas du choc sur un plot métallique comme cela a été dit dans un premier temps. Si de nombreux témoins ont assuré que les coups ont été portés avec un coup de poing américain, rien n’est encore démontré en l’état des investigations.

Un vigile présent lors de l’altercation qui a vu s’opposer mercredi des militants d’extrême gauche et des militants d’extrême droite à la sortie d’une vente privée de la marque Fred Perry à Paris et qualifié par les enquêteurs de témoin "principal" met en avant la responsabilité des quatre militants du groupuscule antifasciste auquel appartenait Clément Méric. Le vigile assure ainsi que l’un des quatre jeunes d’extrême gauche avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à se battre, précisant que la victime n’était pas le meneur et que rien ne serait arrivé s’il n’avait pas été poussé par son ami. Au contraire, le témoin affirme que les skinheads cherchaient à éviter la bagarre et à partir sans faire de bruit. Le vigile a également indiqué à la police que Clément Méric aurait dit à propos des jeunes d’extrême droite : "Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants."

Les enquêteurs ont déjà entendu vendredi pendant près de deux heures le chef du groupuscule d'extrême droite des Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), Serge Ayoub. Ce dernier a assuré à la sortir du commissariat que les personnes interpellées par les policiers "ne faisaient pas partie des JNR". Il a par ailleurs expliqué que les membres de son groupe ont "été pris à partie par cinq militants d'extrême gauche qui leur ont promis de les massacrer à la sortie" de la vente privée Fred Perry.

Lu sur BFM

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