Mort d'Adama Traoré : non-lieu pour les trois gendarmes impliqués dans l'interpellation<!-- --> | Atlantico.fr
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Justice
Assa Traoré a dénoncé cette décision.
Assa Traoré a dénoncé cette décision.
©BERTRAND GUAY AFP

Affaire judiciaire

La famille a immédiatement annoncé faire appel de cette décision.

La justice a rendu un verdict de non-culpabilité en faveur des trois gendarmes impliqués dans l'affaire Adama Traoré, décédé en juillet 2016 à la suite de son arrestation par ces gendarmes à Beaumont-sur-Oise, dans le Val-d'Oise.

Dans cette ordonnance de non-lieu, il est mentionné qu'aucune preuve de violence ayant contribué à la mort d'Adama Traoré n'a été trouvée lors des autopsies et des expertises. Les juges d'instruction ont également affirmé que les éléments de la procédure ne permettaient pas d'établir que la force utilisée par les gendarmes lors de l'interpellation était disproportionnée par rapport à la situation telle que décrite par les gendarmes. De plus, les juges estimaient qu'il n'était pas possible de déterminer de manière certaine si les gendarmes étaient en mesure, dans le laps de temps qui leur était imparti, de reconnaître l'état d'hypoxie d'Adama Traoré et d'adapter en conséquence les techniques d'interpellation.

Suite à cette décision, l'avocat de la famille Traoré, Me Yassine Bouzrou, a annoncé son intention de faire appel. Il a déclaré que cette ordonnance de non-lieu contenait des contradictions, des incohérences et des violations graves du droit, ce qui, selon lui, portait atteinte à l'intégrité du système judiciaire.

La famille Traoré a également l'intention de faire appel afin que la Cour d'appel puisse examiner l'affaire et décider de la culpabilité ou de l'innocence des gendarmes. Il convient de noter que le parquet de Paris avait déjà requis un non-lieu le 26 juillet, étant donné que les trois gendarmes n'avaient jamais été inculpés. Ils étaient considérés comme des témoins assistés pour non-assistance à personne en danger depuis cinq ans.

"Nous contestons ce non-lieu qui est une honte pour la justice française, qui est une honte pour la France", a déclaré Assa Traoré le samedi 2 septembre sur franceinfo.

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