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Montebourg a franchi "une ligne jaune" selon l’entourage de Manuel Valls
Montebourg a franchi "une ligne jaune" selon l’entourage de Manuel Valls
©REUTERS/Benoit Tessier

Crise

Les critiques du ministre de l’Économie ne passent pas. Le ministre de l’Intérieur est "décidé à agir". De son côté, Arnaud Montebourg n'est pas dans l'hypothèse d'un départ.

Les heures d’Arnaud Montebourg, l’actuel ministre de l’Économie, sont-elles comptées au sein du gouvernement ? La question se pose après ses vives critiques contre la politique du gouvernement et son appel à “changer de cap”. Et pour cause, il y a un précédent : en juillet 2013, la réponse de François Hollande aux plaintes de Delphine Batho, qui avait déploré la baisse des crédits accordés à son ministère, avait été sans appel. 

Face à ces prises de position – son entretien au Monde, samedi, ainsi que son discours lors de sa Fête de la rose annuelle, dimanche, où il a indiqué avoir demandé à François Hollande et Manuel Valls "une inflexion majeure" de la politique économique – le Premier ministre est "décidé à agir" a affirmé une source à Matignon, dimanche.

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"On considère qu'une ligne jaune a été franchie dans la mesure où un ministre de l'Économie ne peut pas s'exprimer dans de telles conditions sur la ligne économique du gouvernement et sur un partenaire européen comme l'Allemagne. Donc le Premier ministre est décidé à agir" explique ainsi son entourage.

Face à ce qui s’apparente à une vraie crise politique au sein du gouvernement, François Hollande et Manuel Valls pourraient se rencontrer ce lundi matin pour faire le point, assure Franceinfo.fr. Par ailleurs, selon RTL, le ministre de l'Economie serait convoqué à Matignon ce lundi soir. 

Interrogé sur Europe1, ce lundi matin, n'a pas changé sa ligne ni regretté ses propos. Concernant ses critiques, il a affirmé qu'il n'y avait "nulle remise en question de la solidarité gouvernementale", arguant que "nous avons un cap que nous partageons avec le gouvernement, les chemins pour y parvenir peuvent être ajustés", et a expliqué qu'il n'était pas dans l'hypothèse d'un départ du gouvernement, même s'il "ignore" s'il sera encore ministre demain, mardi 26 août. 

Arnaud Montebourg a également plaidé pour un abandon des politiques d'austérité car, d'après lui, "il est impossible de réduire les déficits avec des mesures d'austérité sans croissance".  

Troisième homme de la primaire socialiste, en 2011, Arnaud Montebourg bénéficie et a toujours bénéficié d’une certaine liberté de parole. Jusqu’à quand ?

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Lu sur franceinfo.fr

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