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Moirans : des dizaines de gens du voyage ont provoqué de très violents incidents, "inadmissible" selon Valls
©Reuters

Insurrection

Les gens du voyage reprochent à la justice de ne pas avoir autorisé la sortie provisoire de deux des leurs pour assister aux obsèques de leur frère qui doivent avoir lieu ce mercredi.

"Je lance un appel au calme". Ces mots sont ceux du maire de Moirans invité de RTL mardi soir. Sa commune se retrouve dans un état déplorable. Voies SNCF coupées, voitures en feu, saccages, le climat est extrêmement tendu. La faute à des dizaines de gens du voyage qui ont provoqué ces très violents incidents. Ils protestent contre le refus d'une sortie de prison de deux des leurs afin d'assister ce mercredi à des obsèques. Une mutinerie a même eu lieu mardi au centre pénitentiaire d'Aiton.

Depuis les gestes de colère se sont succédés. "Les représentants des gens du voyage, sédentarisés à Moirans, étaient en négociation avec leur avocat et la juge d'application des peines pour demander la libération" rapporte la mairie dans un communiqué. Mais "la justice semble refuser d'accéder à leur demande". "Leur avocat a fait appel de la décision. N'ayant pas eu de réponse, ils ont engagé vers 16h00 un bras de fer qui a commencé" sur la RD 1085 (...) où, "ayant pillé la casse voisine, ils ont bloqué" ensuite la route et "mis le feu aux véhicules" a raconté la mairie. Une centaine de personnes ont bloqué aussi la gare avec des barres en fer. Moirans est un noeud ferroviaire où convergent trois voies en étoile. Certains trains ont pu être détournés vers le nord via Chambéry. 

La mort de trois jeunes tziganes, dont certains mineurs, ce weekend, est à l'origine de ces troubles. Parmi eux figurait le frère du détenu d'Aiton dont la justice a refusé un droit de sortie. Ils sont morts en rentrant d'un cambriolage à Saint-Joseph-de-Rivière dans la nuit de vendredi à samedi. Ils se trouvaient à bord d'une voiture qu'ils venaient de voler. Ce mercredi matin, Manuel Valls a dénoncé des "actes inadmissibles"

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