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MJS : l'ex-présidente des jeunes socialistes dit avoir été victime de harcèlements et d'agressions sexuelles
Cette révélation tombe juste après les accusations de harcèlement et d'agression sexuelles portées à l'encontre de l'ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Thierry Marchal-Beck.
Après les révélations du quotidien "Libération" visant l'ex-président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), Thierry Marchal-Beck, accusé par huit femmes de harcèlement et agressions sexuels, sa prédécesseure pousse un coup de gueule dans une note de blog intitulée "Chez nous" et publiée mercredi 15 novembre. Laurianne Deniaud, qui a dirigé le MJS du 2009 à 2011, y fait d'abord une forme de mea-culpa. "J’ai beau être femme, féministe, penser être au clair sur le consentement, la drague, le harcèlement, la violence, j’ai dirigé une organisation qui n’a pas su entendre toutes les paroles. Je n’avais pas conscience de ce qui se passait et oui je suis tombée de haut ces derniers jours", admet-elle.
Victime d'agression sexuelle et de comportements déplacés
Puis, celle qui est aujourd'hui adjointe au maire de Saint-Nazaire confie avoir aussi été victime d'agression sexuelle. Les faits se sont déroulés lors d'un meeting dans un stade, au cours d'une campagne présidentielle. "On se souvient d’hommes violents qui ont profité de la promiscuité de la foule pour nous encercler, pour passer leurs mains sur tout notre corps, pour nous agresser sexuellement", écrit la socialiste.
Mais ce n'est pas tout. Laurianne Deniaud affirme également avoir été victime de comportements déplacés. "J'ai eu des textos, des messages insistants de hauts responsables du parti pour m'inviter à dîner dans des hôtels parisiens", dénonce-t-elle. In fine, sans livrer son nom, l'élue évoque les "SMS d'un ancien ministre insistant systématiquement pour transformer un café ou une réunion en dîner dans un hôtel parisien".
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