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Manuel Valls fait son mea culpa, acte II : "je reconnais évidemment qu'il y a eu une erreur, une erreur de communication"
©Reuters

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Dans une conférence de presse donnée ce jeudi matin depuis La Réunion puis dans une nouvelle allocution cet après-midi, le Premier ministre s'est excusé.

"Si c'était à refaire, je ne le reférai pas. Et pour lever tout doute doute, j'ai décidé la prise en charge du voyage pour mes deux enfants soit la somme de 2 500 euros. Notre pays n'a pas besoin de polémique inutile". Les mots de Manuel Valls ont été clairs ce jeudi matin lors d'une conférence de presse depuis La Réunion. Comprenant que la polémique sur son déplacement à Berlin pour assister à la finale de la Ligue des champions n'allait pas s'éteindre toute seule, le chef du gouvernement s'est décidé à passer à l'action.

"Je me suis rendu à Berlin pour une invitation officielle de Platini. Deux de mes enfants m'ont accompagné. L'avion étant affrété pour ce déplacement officiel, leur présence à bord n'a donc pas coûté un euro supplémentaire au contribuable" a-t-il justifié dans son mea culpa. Auparavant Manuel Valls s'était dit "sensible à la réaction des Français. Je me dois d'incarner un comportement parfaitement rigoureux".

Plus tard, dans l'après-midi, Manuel Valls s'est de nouveau exprimé sur ce déplacement polémique. "Quand je dis que 'si c'était à refaire je ne le referais pas', je reconnais évidemment qu'il y a eu une erreur, une erreur de communication, une erreur de sensibilité", a indiqué le Premier ministre, qui a aussi ajouté qu'il "n'y a eu aucune faute", s'agissant d'un déplacement officiel.

Mercredi soir, un sondage Elabe pour BFMTV indiquait que plus de trois Français sur quatre (77%) avaient été "choqués" par son déplacement à Berlin. Cette affaire était d'autant plus gênante pour l'exécutif qu'elle se trouvait en contradiction avec la "République exemplaire" promise par François Hollande durant la campagne présidentielle. Manuel Valls a rectifié le tir mais peut-être un peu tardivement.

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