Manifestation anti-bassines dans les Deux-Sèvres : 61 gendarmes et 30 manifestants ont été blessés<!-- --> | Atlantico.fr
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Un grand rassemblement anti-bassines était organisé le 29 octobre sur le territoire de Sainte-Soline.
Un grand rassemblement anti-bassines était organisé le 29 octobre sur le territoire de Sainte-Soline.
©AFP

ZAD

Un grand rassemblement anti-bassines était organisé le 29 octobre sur le territoire de Sainte-Soline, un village situé à l’est de Niort, dans les Deux-Sèvres. Dans l’après-midi, des heurts ont éclaté avec les forces de l’ordre.

Des milliers de personnes ont convergé ce 29 octobre à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, pour s’opposer au chantier d’une réserve d’eau pour les besoins de l’irrigation. Les manifestants s’opposent à la construction d’une réserve d’eau de 650 000 m³ sur le territoire de Sainte-Soline. Samedi après-midi, des manifestants ont réussi à forcer des grilles protégeant le chantier de la réserve d’eau. Une partie d’entre eux a également réussi à parvenir à l’intérieur. 1.500 gendarmes étaient mobilisés pour protéger ce chantier de réserve d’eau pour l’irrigation.

Des gaz lacrymogènes ont été lancés par les forces de l'ordre pour disperser les militants. 30 manifestants ont été blessés dans les heurts, a annoncé la préfète des Deux-Sèvres.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé que 61 gendarmes dont 22 sérieusement auraient été blessés. Selon lui, « ce chiffre démontre que ce n’était pas une manifestation pacifique mais un rassemblement très violent ».

La préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, a également fait état de six interpellations :

« Nous constatons face aux forces de l’ordre de violents tirs de mortiers, des cocktails Molotov et des jets de projectiles divers. C’est bien une manifestation violente qui a pour but de commettre des infractions. »

Après un face-à-face tendu d’environ une heure au bord de la réserve, les manifestants ont fait demi-tour vers le champ prêté par un paysan pour qu’ils puissent y installer un campement.

Ces réserves d’eau destinées à un usage agricole fracturent depuis des années le monde paysan. Une lutte qui se radicalise et qui témoigne de l’extrême difficulté de la filière à adapter ses pratiques au réchauffement climatique.

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