Manif pour tous : Frigide Barjot appelle à fêter les un an du mouvement ce dimanche

Frigide Barjot est actuellement engagée dans une bataille juridique au long cours. L'égérie de la Manif pour tous, la fervente opposante au mariage homosexuel est dans la tourmente. Le tribunal d'instance du XVe arrondissement de Paris lui a ordonné le 30 octobre de quitter son appartement. Décision à laquelle elle a fait appel. Pour autant, ces décisions de justice ne l'empêche pas de poursuivre son combat contre le mariage pour tous. Ainsi, ce jeudi, Frigide Barjot appelle à "fêter" le premier anniversaire de La Manif pour tous à l'occasion d'un meeting à Paris dimanche. Et ceci avec toujours le même but : faire en sorte de "changer la loi Taubira".

Plus précisément pour les un an du mouvement, Frigide Barjot donne donc rendez-vous à ses fidèles dans une salle du sud de Paris qui peut accueillir jusqu'à 600 personnes. "Je veux retrouver l'élan originel de notre mouvement avec le seul message que nous portons depuis le début : un enfant naît d'un homme et d'une femme", explique l'égérie de la Manif pour tous. "On repart pour une deuxième saison", assène-t-elle.

Pour rappel, le 17 novembre 2012, 100 000 opposants au mariage homosexuel avaient défilé dans différentes grandes villes de France à l'appel du collectif la Manif pour tous. Ce qui constituait le premier grand rassemblement des adversaires au mariage homosexuel. Il sera suivi de nombreux autres. Mais à la suite de tensions internes, Frigide Barjot avait quitté le mouvement en mai pour créer l'Avenir pour tous avec des amis.

Mais pour fêter dignement les un an, et afin de ratisser large, l'Avenir pour tous, deviendra le Mouvement pour tous. Dès lors, Frigide Barjot en est convaincue : "Il y aura des gens de la Manif pour tous". En tout cas elle a invité Ludovine de la Rochère, la sa présidente, à se joindre à la manifestation. Au cours de celle-ci, Frigide Barjot va appeler à "lutter contre la loi Taubira", à défendre "la famille" via l'organisation d'états généraux et à "constitutionnaliser le mariage et la filiation homme/femme". Pour quels résultats ?