Mobilisés dans l'urgence en janvier, ils ont participé aux combats rapprochés et infligé de lourdes pertes aux islamistes, tout en affrontant la chaleur et les conditions extrêmes du massif montagneux de l'Adrar des Ifoghas. Les Bérets rouges de Pamiers, qui, avec une centaine d'hommes, représentent le gros du contingent rentré jeudi, ont perdu là-bas l'un des leurs : le caporal Cédric Charenton, tué le 2 mars lors de l'assaut lancé par sa section pour déloger les jihadistes d'un de leurs retranchements.
"Ils rentrent mission accomplie, d'une belle mission de deux mois et demi sur zone", a déclaré le chef de corps du 1er RCP, le colonel Antoine de Loustal, venu les accueillir, "ce n'était pas quelque chose de simple. Ils ont été au contact (...) Il y a eu des combats extrêmement rudes face à des gens déterminés, fanatiques". "C'était une vraie mission de fantassins dans des conditions climatiques difficiles", avec une logistique réduite loin de ses bases, un barda écrasant et de longues marches dans une région désertique pour aller chercher l'ennemi dans ses sanctuaires, a-t-il souligné. Maintenant, "ils vont pouvoir un peu souffler", a-t-il ajouté.
Avant de regagner la France, les soldats ont décompressé quelques jours à Chypre, suivant une procédure en usage désormais pour faciliter la transition des militaires de retour d'opération. Ils devaient rallier jeudi après-midi en cars Pamiers et Tarbes pour y retrouver leurs familles à la caserne. La plupart des soldats rentrés jeudi appartiennent à la deuxième compagnie du 1er RCP. Une centaine d'hommes d'une autre compagnie sont restés au Mali, selon le colonel de Loustal. Leur retour devrait être l'affaire de quelques semaines, a-t-il indiqué.
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