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Malgré le Brexit, le Royaume-Uni affiche la plus forte croissance du G7
En 2016, l'économie britannique a été plus dynamique que celle de la France et de l'Allemagne.
L'économie britannique n'a pas été ébranlée par le Brexit. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Selon l'Office des statistiques nationales (ONS), le Royaume-Uni affiche une croissance de 2% en 2016. C'est un peu moins qu'en 2015 (2,2%). "Une grande partie de la croissance a été poussée par l'augmentation de la population", explique Liz Martins, économiste chez HSBC, cité par Les Échos. En outre, l'économie du pays a même progressé un tout petit peu plus vigoureusement que celle de l'Allemagne (+1,9%) et celle de la France, dont la croissance pourrait atteindre 1,2% selon l'Insee. Ces données sont cependant préliminaires et donc susceptibles d'être révisées lors de deux publications ultérieures de l'ONS, "mais il est difficile de ne pas interpréter ces chiffres comme une bonne nouvelle de plus pour l'économie britannique", qui est désormais nettement au-dessus de son niveau d'avant la crise de 2008 et "continue de figurer dans le peloton de tête des économies avancées", a expliqué Ben Brettell, économiste chez Hargreaves Lansdown.
Cet exploit ne se reproduirait pas en 2017, selon les experts. Ils pensent que la consommation des ménages, principal moteur de la croissance l'an dernier, calerait. En l'avançant, les économistes se basent sur les chiffres de ventes de détail décevantes enregistrées en décembre. Le retour de l'inflation provoqué par la chute de la livre sterling pèsera également sur le pouvoir d'achat, selon eux. La propension des entreprises à continuer d'investir dans le pays sera aussi cruciale cette année, dans un contexte rendu incertain par l'ampleur gigantesque et la complexité inédite des négociations commerciales à venir entre Londres et Bruxelles. Jeudi 27 janvier, la fédération des constructeurs automobiles a constaté que les professionnels du secteur avaient déjà réduit d'un tiers leurs investissements en 2016.
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