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Maggy Biskupski, présidente des "policiers en colère" s'est suicidée
©BERTRAND GUAY / AFP

Suicide

La policière de 36 ans était devenue l'un des visages symboliques de la grogne au sein des forces de l'ordre.

Maggy Biskupski, présidente de l’association "Mobilisation des policiers en colère" s'est donné la mort avec son arme de service lundi soir à son domicile de Carrières-sous-Poissy (Yvelines). L'un de ses collègues qui n'avait pas de nouvelles a prévenu les secours qui n'ont pu sauver la jeune femme qui s'était tiré une balle dans la tête. Elle a laissé une lettre pour expliquer son geste.

Membre de la BAC des Yvelines, elle avait créé l'association Mobilisation des policiers en colère (MPC) en 2016, après l'attaque au cocktail molotov contre plusieurs voitures de police à Viry-Châtillon. Au fil du temps elle était devenue le symbole de la grogne des policiers et avait multiplié les apparitions devant les caméras de télévision. Une médiatisation qui lui avait valu d'être visé par une enquête de l'IGPN (la Police des Polices) pour avoir enfreint son devoir de réserve.

Maggy Biskupski dénoncait souvent les conditions de travail et le mal-être des policiers qui était symbolisés par le nombre de suicides anormalement élevé depuis des années dans la profession. Elle avait notamment fustigé l'inaction du gouvernement sur ce point. Elle était sur le plateau des "Terriens du samedi" sur C8 en septembre, lorsque Yann Moix avait déclaré que les policiers "chiaient dans leur froc", propos qu'il avait regretté.

Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a exprimé sa "tristesse profonde" suite à cet acte.
Lu sur le Huffington Post

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