N'en jetez plus
Macron de nouveau chahuté par des opposants à la loi Travail, à Nancy
En déplacement ce vendredi à Nancy pour participer à un Forum, le ministre de l'Économie a une fois de plus été la cible d'un militant contre la loi El Khomri.
Comité d'accueil pour Macron en gare de Nancy https://t.co/1lr0VRnb2F via @Comm_Ouvrier
— Sbandi Marco (@sbandim) 10 juin 2016
À Nancy (Meurthe-et-Moselle) ce 10 juin, Emmanuel Macron prenait la parole en public au Forum mondial des matériaux.
Soudain, une voix dans le public l'interrompt : "Faites évacuer la salle, il y a un risque de terrorisme social", lance un manifestant, un bleu de travail à la main.
"M. Macron, ceci est un bleu de travail. Ce n'est pas en mettant un costard qu'on travaille. C'est en mettant un bleu de travail, je vous l'offre.", a-t-il poursuivi, avant d'être rapidement reconduit vers la sortie par le service de sécurité.
Emmanuel Macron interpellé à Nancy par un...par LePoint
Le militant faisait référence aux propos d'Emmanuel Macron tenus le 27 mai dernier à Lunel (Hérault) envers un militant de la CGT qui le prenait à parti : "le meilleur moyen de se payer un costard, c'est de travailler", avait répondu le ministre au militant en T-shirt.
Avant d'être poussé hors de la salle, l'opposant à la loi travail a eu le temps d'une dernière invective à l'égard d'Emmanuel Macron : "Vous êtes une minorité de privilégiés. Un banquier. Ici, vous n'êtes que des minorités. 2,80 millions d'euros en 18 mois, vous vous êtes fait. M. Macron, vous représentez une minorité", a-t-il crié, avant d'ajouter dans le couloir, devant la presse : "Regardez votre démocratie. C'est le 49.3, votre démocratie ?"
"Ce sont des actes isolés et il faut les prendre avec beaucoup de calme", a réagi le ministre de l'Économie. "Il y a beaucoup d'excès dans certaines réactions", a-t-il jugé.
En effet, en baisse dans l'opinion depuis juin, rattrapé par l'ISF le 31 mai, après l'affaire du "T-Shirt et du costard" à Lunel, puis les œufs jetés sur ce même costard devant le bureau de Poste de Montreuil-sous-Bois (Seine Saint-Denis) le 6 juin, on ne peut pas dire que la couverture médiatique du leader du mouvement "En Marche !" soit optimale ces derniers temps, ni qu'il entretienne de cordiales relations avec les syndicalistes ou les opposants à la loi Travail.
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