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Les sénateurs Les Républicains (LR) veulent déposer une "proposition de loi anti-casseurs"
©ALAIN JOCARD / AFP

Black blocs

Suite au dérapage des black blocs lors de la traditionnelle manifestation de la fête du Travail du 1er mai à Paris, des sénateurs LR souhaitent déposer une "proposition de loi anti-casseurs".

Le groupe Les Républicains (LR) au Sénat a annoncé, ce mercredi 2 mai 2018, son intention de déposer une "proposition de loi anti-casseurs". Cette décision intervient après les incidents et la flambée de violence en marge de la manifestation parisienne du 1er mai, perpétrés par les blacks blocs. Les sénateurs dénoncent notamment le manque de "volonté" du gouvernement.
Le groupe LR au sénat, présidé par Bruno Retailleau, a publié un communiqué au sujet de cette initiative.
"Les casseurs cassent en France que ce soit à Notre-Dame-des-Landes, à Nantes, à la gare d'Austerlitz ou à Paris hier dans une quasi-impunité. D'abord parce que le gouvernement manque cruellement de volonté pour les arrêter, mais aussi parce que lorsqu'ils comparaissent devant un juge, il est très difficile de prouver la responsabilité d'individus tous de noir vêtus et qui agissent le visage masqué. Pour mettre un terme à cette impunité, le groupe Les Républicains au Sénat déposera une proposition de loi anti-casseurs, destinée à introduire dans notre droit une responsabilité pénale et pécuniaire collective de ceux qui, en bande, cassent et brûlent ce qui leur tombe sous la main. La loi doit vite s'adapter à la violence nouvelle des Black blocs !". 
Le premier ministre Edouard Philippe, actuellement en déplacement dans le Cher, s'est exprimé sur BFM TV au sujet des groupuscules d'extrême gauche. Il n'exclut pas de demander la dissolution d'associations afin d'éviter de nouvelles violences à l'avenir.
"On peut dissoudre une association de fait. Je n'exclus pas que nous ayons à prendre ce genre de décisions (...) Je ne m'interdis en rien de proposer au président de la République de le faire. J'espère que tous ceux qui se sont rendus coupables de ces actes seront sévèrement punis".
43 personnes soupçonnées d'avoir pris part aux violences en marge du défilé du 1er mai ont vu leur garde à vue prolongées ce mercredi soir, selon une annonce du parquet de Paris. Cette prolongation des auditions pour une durée de 24 heures concerne 43 personnes (38 majeurs et 5 mineurs) parmi la centaine d'individus qui se trouvaient en garde en vue depuis mardi. 49 autres personnes ont en revanche été relâchées sans être poursuivies. Deux majeurs et un mineur vont être déférés dans la soirée de mercredi au palais de justice de Paris avant d'être présentés demain matin au parquet qui leur signifiera d'éventuelles suites judiciaires.
La manifestation parisienne du 1er mai a été malheureusement éclipsée par les actions violentes de groupes de l'ultra gauche. Les principaux leaders syndicaux ont exprimé leur désarroi. Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, a même évoqué des craintes pour le droit de manifesterLes black blocs sont donc dorénavant prévenus. Les sénateurs Les Républicains ont l'intention de mettre fin à leurs exactions et à leur impunité ! 
Lu sur Le Figaro

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