Les milieux culturels critiquent anonymement et sévèrement la politique mise en place par le maire écologiste de Grenoble<!-- --> | Atlantico.fr
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Eric Piolle
Eric Piolle
©JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

Entre happenings politiques, désorganisation culturelle, remue-ménage salutaire et démissions à répétition

"Dans un lieu culturel grenoblois où je débarque à l’improviste, le directeur me prend à part, loin des regards, et me parle à voix basse pour condamner sévèrement la politique culturelle du « khmer vert » – comprenez Éric Piolle. Nombreux sont ceux qui s’expriment « off the record », par peur des représailles sur leur budget, et beaucoup d’autres ne retournent aucun de mes appels, terrorisés à l’idée d’être cités publiquement dans un contexte « délicat » où ils jouent « leur peau ». Au musée et au centre d’art, on m’oppose le devoir de réserve des fonctionnaires pour se taire" raconte un journaliste de France Culture qui a été sur place

"Plusieurs directeurs d’institutions culturelles ont claqué la porte avec fracas ; au moins cinq autres sont en « burn out » ; plusieurs postes ne sont pas pourvus ; et le duo acrobatique à la tête du centre chorégraphique vient de se démembrer,(...) . La danse, à son tour, vient d’être décapitée. A Grenoble, la guerre culturelle est bel et bien déclarée".

"« Le maire veut rendre la culture, trop longtemps parisienne et élitiste, aux Grenoblois » me dit l’un des conseillers d’Éric Piolle. Il s’agit de rompre avec une « institutionnalisation » de la culture, d’être méfiant vis-à-vis des grands établissements et des labels nationaux décidés depuis Paris par la rue de Valois. "

"Pour la première fois peut-être dans l’histoire des politiques culturelles récentes (seul le Front national avait orchestré dans les années 1990 de telles coupes claires dans les budgets culturels), un maire fait le choix de réduire les budgets des « grands » équipements culturels, forts gourmands en subvention". explique France Culture

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