Le PNF a ouvert une enquête préliminaire visant Edouard Philippe et une élue havraise<!-- --> | Atlantico.fr
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Edouard Philippe, maire du Havre.
Edouard Philippe, maire du Havre.
©STEPHANIE LECOCQ / POOL / AFP

Affaire à suivre

Des perquisitions sont en cours, mercredi 3 avril, à l’hôtel de ville du Havre et au siège de la communauté urbaine dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet national financier pour « prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement moral ».

Selon les informations du quotidien Le Monde, confirmées selon eux par une source judiciaire, ces perquisitions sont menées dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte, en décembre 2023, par le Parquet national financier (PNF) des chefs de « prise illégale d’intérêts, détournement de fonds publics, favoritisme et harcèlement moral » visant le maire du Havre, Edouard Philippe, son adjointe chargée de l’innovation et du numérique et conseillère communautaire de la métropole, Stéphanie de Bazelaire, ainsi que la directrice générale des services de la communauté urbaine, Claire-Sophie Tasias.

Le Monde rappelle que tout a commencé lorsque la communauté urbaine a chargé l’association LH French Tech – active depuis le 15 juillet 2020 (soit le jour de l’élection de M. Philippe à la tête de la métropole), dirigée par Madame de Bazelaire et dont le siège social est situé au domicile de l’élue – d’animer et d’exploiter la Cité numérique du Havre, nouvel édifice consacré aux métiers du numérique, de l’entrepreneuriat et de l’innovation. Problème : l’association était la seule à déposer un projet lors de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la communauté urbaine. La situation de conflit d’intérêts de Stéphanie de Bazelaire, présidente de LH French Tech et adjointe au maire et coseillère commnautaire, avait alors alerté plusieurs juristes.

Le cumul de fonctions de Mme de Bazelaire pourrait susciter par ailleurs l'interrogation du procureur de la République et des magistrats de la chmabre régionale des comptes (CRC) si celui-ci était conduit à mener un contrôle de légalité. 

Le Monde

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