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Le parti socialiste ouvre son congrès de Poitiers dans un contexte tendu
©Reuters

Unité de façade

Après le vote massif des militants pour le soutien au gouvernement, le PS veut préparer les prochaines scrutins. Mais les frondeurs n'ont pas l'intention de rester en retrait.

Ouf ! Jean-Christophe Cambadélis, réélu sans difficultés à la tête des socialistes, s'apprête à aborder ce nouveau congrès avec une certaines sérénité. Sa motion (A), soutenue par le gouvernement, a tout écrasé sur son passage, les frondeurs y compris, eux qui ont dû se contenter de 30 % des votes des militants contre 60 % pour Cambadélis.

Le congrès de Poitier qui s'ouvre aujourd'hui est le deuxième depuis l'élection de François Hollande. Si le premier, celui de Toulouse en novembre 2012, se contentait de fixer les grandes lignes d'un quinquennat encore abrité par l'euphorie de la victoire, cette nouvelle messe ressemble davantage à une soupe à la grimace. Les résultats électoraux sont catastrophiques et le redressement du pays peine à véritablement pointer le bout de son nez.

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L'enjeu est donc important : redonner une véritable dynamique à un parti moribond et fataliste. Alors le gouvernement met la main à la pâte. A l'exception de Ségolène Royal (retenue pour le travail) et Emmanuel Macron (qui n'est pas encarté), les ministres seront au rendez-vous, avec en tête d'affiche le premier d'entre eux, Manuel Valls, qui aura la lourde tâche de faire oublier le congrès (pourtant mitigé) des Républicains.

Au programme, une première journée axée sur l'Europe avec en ligne de mire, le congrès socialiste européen de Budapest les 12 et 13 juin prochains. Surtout, les grandes lignes du parti seront définies pour tenter d'éviter une nouvelle cuisante déroute qui s'annonce en décembre prochain aux élections régionales. Puis ce sera l'heure des règlements de compte. Jean-Christophe Cambadélis, échaudé par les attaques de Nicolas Sarkozy en fera une affaire personnelle à la tribune.

Reste le point d'interrogation des frondeurs. Pour la direction du PS et le gouvernement, la question a été réglée par le vote des motions. Mais toujours aussi remontés contre la politique de l'exécutif, ils n'ont probablement l'intention de se taire. Malgré l'unité, le congrès s'annonce musclé.

Lu sur BFMTv

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