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Le "mur des cons" visait "les idées, pas les personnes", affirme la présidente du Syndicat de la magistrature
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Explications

Dans les colonnes du Parisien, Françoise Martres, la présidente du Syndicat de la magistrature, s'explique sur le mur de photos qui a déclenché la polémique.

Pour la première fois depuis que l'existence du "mur des cons" a été révélée par Atlantico, la présidente du Syndicat de la magistrature, Françoise Martres, s’explique dans une interview accordée au Parisien.

Dans cette interview, Eric Bocciarelli, secrétaire général du SM, affirme que ce mur existe "depuis des années" mais qu'il a été "pour beaucoup, alimenté sous l’ère Sarkozy". Pendant son quinquennat, les magistrats ont été "stigmatisés, injuriés publiquement, des décisions de justice ont été remises en cause". "Nous étions sous pression, et ce mur était un exutoire satirique confiné dans un espace privé", justifie-t-il.

Interrogée sur la présence sur ce mur, des deux pères de victimes, Françoise Martres répond : "Ce mur s’attaquait aux idées, pas aux personnes. Ces deux hommes ont défendu des positions que nous combattons : l’un était favorable à la suppression du juge d’instruction, l’autre était membre de l’Institut pour la justice, une association qui milite pour davantage de répression. Jamais nous ne les avons visés en leur qualité de victimes".

Françoise Martres estime par ailleurs que la décision de la ministre de la Justice, Christiane Taubira, de saisir le Conseil supérieur de la magistrature pour avis et une initiative "catastrophique" et appelle la classe politique "à reprendre raison". "En demandant que le CSM donne son avis sur notre liberté d’expression syndicale, elle donne raison à la droite qui souhaite notre dissolution", dit-elle.

Lu sur Le Parisien

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