Le gouvernement envisage des réquisitions face à la pénurie de carburants

La pression monte et la grève des raffineurs, entraînant ainsi la pénurie d'une partie conséquente des stations-service du pays, se poursuit note Le Figaro.

Le gouvernement a dans un premier temps interrogé la pertinence d'une «grève préventive». Désormais, il hausse le ton. À l’instar d'Emmanuel Macron qui, en marge d'un déplacement en Mayenne, hier, a estimé que «le blocage n'est pas une façon de négocier» ajoute Le Figaro.

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran a déclaré sur RTL,«Nous ne laisserons pas les Français être pénalisés. Le blocage des raffineries, des centres de dépôt ne doit pas rimer avec le blocage de la vie de millions de Français».

Le ministre des Transports Clément Beaune annonce sur RMC que «le dialogue social a repris» et qu'un d'accord a été trouvé avec Esso. Mais la CGT et FO reconduisent la grève chez Esso-ExxonMobil, malgré un accord sur les salaires.

Bruno Le Maire, sur France Info, avance à son tour : «Si on voit que c'est complètement bloqué, nous n'aurons pas d'autres moyens que de réquisitionner les moyens nécessaires pour libérer les dépôts et faire fonctionner les raffineries.»