Le Gilet jaune Christophe Dettinger ne touchera pas l’argent de sa cagnotte Leetchi<!-- --> | Atlantico.fr
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Christophe Dettinger Gilets jaunes cagnotte Leetchi
Christophe Dettinger Gilets jaunes cagnotte Leetchi
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Justice

Le tribunal judiciaire de Paris a rendu sa décision ce mercredi. Les 145.0000 euros de la cagnotte Leetchi ne seront pas versés à l’ancien boxeur Christophe Dettinger. Il avait été filmé en train de frapper deux gendarmes lors d’une manifestation des Gilets jaunes.

Le tribunal a rendu sa décision sur la cagnotte Leetchi ouverte en soutien au boxeur Christophe Dettinger, en plein mouvement des Gilets jaunes en janvier 2019. Cette cagnotte avait été créée pour Christophe Dettinger, filmé à Paris en train de frapper deux gendarmes lors de l’acte 8 des Gilets jaunes.

La restitution des fonds à ses contributeurs, jugeant l’objet de cette collecte contraire à l’ordre public, a donc été ordonnée par la justice. La demande de deux millions de dommages et intérêts formulée par les avocates de Christophe Dettinger pour compenser la suspension de la cagnotte, qui aurait dû restée ouverte 45 jours, a également été retoquée par la justice.

En deux jours, les dons avaient atteint 145.000 euros. Leetchi avait décidé de suspendre cette cagnotte après des critiques de syndicats de policiers et de responsables politiques.

Le tribunal a donc tranché ce mercredi, prononçant la nullité du contrat conclu entre la société Leetchi et le créateur de la cagnotte, en vertu de l’article 1162 du Code civil sur la nullité des contrats pour violation à l’ordre public.

Un communiqué a été publié par le tribunal :

« Au moment de l’ouverture de la cagnotte, la seule notoriété du « boxeur gilet jaune » reposait sur le fait d’avoir commis des violences sur les forces de l’ordre et, plus précisément d’avoir assené des coups de poing à un gendarme mobile et des coups de pied à un autre gendarme à terre. Ainsi, la cagnotte a eu, initialement, pour but de soutenir un combat consistant en l’usage de la violence physique contre les forces de l’ordre » et, « par son large objet, comprenait également un appel à compenser les condamnations susceptibles d’intervenir à l’avenir, ce qui est contraire à l’ordre public ».

Sud-Ouest

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