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LCI : le refus du CSA de passer la chaîne sur la TNT provoque des réactions politiques
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Non, c'est non

LCI "ne mérite pas la peine de mort" a notamment déclaré Jean-Christophe Cambadélis ce mercredi sur RTL.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel a refusé mardi de passer LCI sur la TNT gratuite. Si la direction de la chaîne ainsi que les salariés ont exprimé largement leur mécontentement, d'autres réactions ont afflué, notamment des personnalités politiques. Certains ont dénoncé cette décision "influencée" par le gouvernement. L'UMP s'est ainsi interrogée sur le "caractère politique" de la décision du CSA. "Nul ne peut remettre en cause les compétences éminentes du président que M. Hollande a choisi pour le CSA... pas plus que sa proximité, par ailleurs, avec la gauche et le Parti socialiste !" a indiqué avec ironie Sébastien Huyghe, député UMP. Olivier Schramek, président du CSA a en effet été le chef de cabinet de Lionel Jospin.

Sur Twitter, d'autres personnalités de l'UMP ont fait un commentaire. C'est le cas de Luc Chatel qui a écrit  ":#LCI : la décision du #CSA pose un problème de pluralisme de l'info. La concurrence doit aussi fonctionner dans les médias !". Eric Ciotti s'est encore montré plus virulent tweetant : "Très étonnante décision du CSA pour LCI! Des motivations politiciennes d'une institution très proche du pouvoir expliquent sans doute cela". Quant à Valérie Rosso-Debord, elle n'a pas manqué d'égratigner le président du CSA. "Schrameck qui tue @LCI et Moscovici le fossoyeur de l'économie proposé comme commissaire européen encore une grande journée pour #Hollande" a-t-elle écrit sur le réseau social.

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Quant au PS, Jean-Christophe Cambadélis a réagi ce mercredi matin sur RTL. "LCI, les autres chaînes aussi, mais principalement LCI, ne mérite pas la peine de mort parce que c'est de ça dont il s'agit. Et ce matin, je pense à l'ensemble des professionnels, journalistes et techniciens de cette chaîne, qui doivent être dans une situation très difficile", a expliqué le Premier secrétaire du parti. Mais il a écarté l'hypothèse d'une décision politique. "Si c'était l'inverse qui avait été décidé, est-ce qu'on aurait dit que c'est une décision politique ? Le CSA, a souligné le responsable socialiste, est totalement indépendant du pouvoir politique" a-t-il fait valoir.

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