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Laurent Berger, reçu à Matignon, compte inviter Elisabeth Borne à "réparer" le monde du travail
Laurent Berger, reçu à Matignon, compte inviter Elisabeth Borne à "réparer" le monde du travail
©ERIC FEFERBERG / AFP

Dialogue tendu

Toujours dans l'opposition à la réforme des retraites, le secrétaire général de la CFDT compte évoquer "le nouveau rendez-vous à l'Assemblée" avec la proposition de loi du groupe LIOT censé abroger la loi. Le texte doit passer au parlement le 8 juin.

Laurent Berger, secrétaire générale de la CFDT sera reçu mardi à Matignon dans le cadre des rencontres bilatérales entre les syndicats et Elisabeth Borne. Interrogé à ce sujet sur télématin, celui-ci a évoqué l'orientation qu'il donnera à ce dialogue, "d'abord" en se concentrant sur la réforme des retraite, puis en appuiyant sur la nécessité pour le gouvernement de "réparer" ce que la gestion de la réforme par la première ministre "un peu abîmé dans le monde du travail", selon lui.

L'échange prévu sur les retraites sera pour le secrétaire syndical l'occasion de rappeler "qu'il y a un nouveau rendez-vous à l'Assemblée nationale et qu'il faut laisser faire ce rendez-vous", a-t-il déclaré, en réponse aux rumeurs évoquant une utilisation potentielle de l'article 40 de la constitution empêchant un article d'être débattu si son adoption mettrait en péril les finances publiques. Sauf utilisation de cet outil constitutionnel, le 8 juin, l'Assemblée nationale devrait se pencher sur une proposition de loi du groupe Liot, à l'occasion de sa niche parlementaire, visant l'abrogation de la réforme des retraites. Désireux de conserver des chiffres de mobilisation élevés dans la rue, les syndicats avaient décidé d'attendre cette journée pour appeler à la grève, après leur succès du 1er Mai.

Invité à donner son avis sur les annonces faites par le président de la République sur TF1 lundi soir, et notamment les promesses de baisses d'impôts pour les ménages d'ici 2027, Laurent Berger s'est d'abord contenté de dire qu'il "n'applaudi(ssai)t pas", avant de souligner que "Une baisse des impôts, ça ne fait pas une politique sociale, ça ne fait pas une augmentation des salaires, ça ne fait pas une amélioration des conditions de travail", soulignant ensuite le caractère "extrêmement floues" de ces baisses. Et "comment va-t-on financer l'éducation, l'hôpital public, la transition écologique? C'est une baisse des impôts qui est une réponse à la classe moyenne dont on ne sait pas exactement ce qu'elle est, il n'y a aucune précision", a-t-il ajouté. "C'est une forme de paresse à ne pas vouloir regarder autrement la politique fiscale de notre pays", a conclut le dirigeant syndical, qui quittera ses fonctions fin juin.

BFMTV

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