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La saison de Noël démarre « plus doucement » qu'en 2021
©illustration AFP

Baisse des ventes

Les ventes des deux produits stars de Noël, le chocolat et le foie gras, sont en recul de plus de 20% par rapport à la même période l'an dernier, indique le cabinet spécialisé IRI.

À un mois des fêtes de fin d'année, les ventes des produits stars de Noël sont encore timides. Selon les derniers chiffres du panéliste IRI, sur la semaine du 7 au 13 novembre, les ventes de chocolats et de foie gras en grande surface sont en forte baisse par rapport à la même période l'an dernier : -21% pour les premiers, -23,5% pour le deuxième.

« La présence de catégories festives dans le flop 5 » des catégories de produits les plus en recul - aux côtés des tartinables en conserve, des pizzas surgelées et des produits et accessoires de parapharmacie - « témoigne d'une saison de Noël 2022 qui, à défaut de pouvoir juger de sa performance globale à ce stade, semble démarrer plus doucement et donc plus tardivement que l'année dernière », estime le cabinet spécialisé dans son baromètre hebdomadaire. En valeur, on observe par ailleurs une diminution notable des ventes de la boisson phare des fêtes : le champagne (-13%).

Les jouets ne sont pas en reste. Le président de Système U Dominique Schelcher a confirmé que le chocolat, « produit plaisir » des fêtes, était « un peu moins » acheté cette année. Le dirigeant des magasins U a indiqué que les ventes étaient en baisse de 8% dans la grande distribution comparées à 2021, et 5% chez Système U. De même, « la campagne de jouets de Noël ne se passe pas bien », a-t-il confié, avec une chute des achats de 20% dans les grandes surfaces, de 10% chez Système U.

« Les jouets ont un peu augmenté cette année, les chocolats ont aussi un peu augmenté, donc je pense qu'il y a un impact sur la décision d'achat des clients », a avancé Dominique Schelcher. Sans compter l'inflation des prix alimentaires ou de l'énergie, qui pèse sur le portefeuille des Français et les pousse à arbitrer. Si Noël est encore dans un mois, « quand ça démarre mal, souvent c'est un mauvais signe », selon Dominique Schelcher. « Il n'est pas certain qu'on rattrape ces ventes », a-t-il ajouté.

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