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La "première dame" du régime des Khmers rouges est morte
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Génocidaire

Ieng Thirith est morte ce samedi à l'âge de 83 ans, a annoncé le tribunal de Phnom Penh qui l'accusait de crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide.

L'ex-ministre des Affaires sociales du régime totalitaire cambodgien Ieng Thirith, femme la plus haut placée dans la hiérarchie des Khmers rouges, décédée samedi à l'âge de 83 ans.

Elle était l'un des très rares cadres du régime à être poursuivi par le tribunal international parrainé par l'ONU. Belle-soeur de Pol-Pot, elle était accusée d’avoir organisé la "planification, direction, coordination et ordonné les purges massives (…) et l’homicide de membres du personnel du Ministère des Affaires sociales".

Le jeudi 17 novembre 2011 les juges de la Chambre de première instance ont toutefois jugé Ieng Thirith inapte à un procès pour des raisons neurologiques (maladie d'Alzheimer). Après une tentative de traitement médical, elle a été remise en liberté en septembre 2012, la Chambre estimant "que la perte de mémoire à long et à court terme dont était victime Ieng Thirith l’empêcherait de comprendre suffisamment le déroulement du procès pour pouvoir donner des instructions à ses avocats et participer effectivement à sa défense".

Hospitalisée pendant de longs mois en Thaïlande, elle est décédée à Pailin, dans l'ouest du Cambodge, où elle était restée "sous contrôle judiciaire" jusqu'à sa mort, a annoncé le tribunal de Phnom Penh.

"Avec la mort de Ieng Thirith, c'est aussi une partie de la justice qui est morte avec elle", a déploré samedi Chum Mey, survivant du régime.

Le régime Khmer rouge est responsable de la mort de près de deux millions de personnes.

Lu dans Le Parisien

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