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La France taxera les centrales à charbon
©Reuters

COP21

Ce lundi 11 juillet, Ségolène Royal a annoncé que le prix plancher du carbone ne concernera finalement que les centrales à charbon.

Ce lundi 11 juillet, Ségolène Royale a annoncé que le prix plancher du carbone que la France compte instaurer dès 2017 dans le secteur de la production électrique ne concernera finalement que les centrales à charbon. La ministre de l'Environnement et de l'Énergie s'appuie sur un rapport d'experts qui explique que la mise en place d'un prix du carbone sur tout type de production électrique ferait peser un risque sur la sécurité d'approvisionnement.

En avril, Ségolène Royal avait confié une mission sur le prix du carbone au président d'Engie, Gérard Mestrallet, à l'économiste Alain Grandjean et à l'ancien ministre Pascal Canfin, expert du climat et directeur du WWF France. Dans leur rapport final présenté ce lundi, ils conseillent de pénaliser les centrales à charbon, les plus émettrices en gaz à effet de serre, et de privilégier au contraire la production au gaz.

La taxe pour les centrales à charbons

La France compte actuellement treize centrales à gaz et quatre centrales à charbon. Cette taxe pourrait donc devenir soit une norme technique d'émissions de gaz à effet de serre appliquée aux centrales électriques, soit d'une taxe dont le niveau dépendrait du rendement de chaque centrale à charbon. Dans le second cas, l'idée serait « d'intégrer un niveau de prix du carbone équivalent à 30 euros par tonne de CO2 », précise le rapport.

Étudiant l'hypothèse d'une taxe « uniforme » sur tout le secteur électrique, ils pensent que cela va « renchérir le coût de l'électricité d'origine fossile produite dans le pays » et entraîner l'augmentation des importations de courant venues du reste de l'Europe. Au risque que les centrales à gaz françaises tournent au ralenti jusqu'à pour certaines devoir arrêter ou fermer. De plus, une telle taxe augmenterait de 5 à 10 % les prix de gros de l'électricité par rapport à leur niveau de 2015, pénalisant les industries électro-intensives.

Lu sur Le Figaro

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