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La France rapatrie dix femmes djihadistes et 25 mineurs de camps en Syrie, selon le Quai d'Orsay
La France rapatrie dix femmes djihadistes et 25 mineurs de camps en Syrie, selon le Quai d'Orsay
©AFP / Elil Souleiman

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Une opération de rapatriement depuis les camps de djihadistes kurdes de Syrie a eu lieu mardi 4 juillet. Comme le veut la procédure, les mineurs sont remis aux services chargés de l'aide sociale à l’enfance et les adultes aux autorités judiciaires compétentes, précise le Quai d'Orsay.

Le ministère des Affaires étrangères a annoncé mardi 4 juillet avoir "procédé à une nouvelle opération de retour sur le territoire national d'enfants et de mères" depuis la Syrie. Dix femmes et 25 mineurs des camps de prisonniers jihadistes ont été concernées, précise le Quai d'Orsay qui indique que les mineurs font l'objet d'un suivi médico-social par les services de l'aide sociale à l'enfance. Les adultes ont été arrêtées et remises aux autorités judiciaires compétentes. Sans véritablement nommer les autorités kurdes qui détenaient ces femmes, le ministère ajoute remercier "l’administration locale du nord-est de la Syrie pour sa coopération.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a identifié les dix femmes majeures, âgées de 23 à 40 ans. Sept d'entre elles étaient visées par un mandat de recherche et ont été placées en garde à vue, tandis que trois autres, visées par un mandat d'arrêt, seront présentées à un magistrat instructeur immédiatement, précise le Pnat.

Le groupe des 25 mineurs contient également une jeune fille de 17 ans, également visée par un mandat de recherche, et qui a été placée en garde à vue, ajoute le Pnat. Les autres mineurs sont pris en charge, sous la responsabilité du parquet près le tribunal judiciaire de Versailles, dans le cadre de procédures d'assistance éducative.

En janvier dernier, la France avait procédé au rapatriement de 15 femmes et 32 enfants retenus dans le nord-est de la Syrie. C'est la quatrième fois que la France rapatrie des femmes et des enfants français détenus dans les camps de prisonniers jihadistes. 

Un processus long et lent, surtout pour les familles restées en France. Dans un communiqué que s'est procuré France inter, Marie Dosé, avocate de familles de femmes et d'enfants retenus dans ces camps, s'indigne qu'il reste encore "dans ces camps une centaine d'enfants qui ne connaissent que la fange, les barbelés et la violence". Elle justifie également les autorités français pour avoir "conditionné le rapatriement de ces enfants à l'accord de leurs mères". "La France a les moyens d'imposer le retour de ces enfants, qui peuvent tout à fait être conduits avec leurs mères au Kurdistan irakien en vue de leur expulsion vers la France, que ce retour soit ou non accepté par ces femmes", juge-t-elle.

FranceInfo

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