La France a bombardé "plusieurs caches et tunnels" de l’Etat islamique en Irak, l'organisation revendique l'attaque qui a tué un militaire français au Mali<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Défense
La France a bombardé "plusieurs caches et tunnels" de l’Etat islamique en Irak, l'organisation revendique l'attaque qui a tué un militaire français au Mali
©IROZ GAIZKA / AFP

Lutte contre le terrorisme

La ministre des Armées, Florence Parly, a indiqué sur Twitter que la France avait effectué des frappes contre des caches et des tunnels de l'Etat islamique en fin de semaine. Le groupe Etat islamique a revendiqué ce samedi l'attaque qui a tué un militaire français au Mali.

L’aviation française a bombardé jeudi "plusieurs caches et tunnels" de Daech dans le nord-est irakien. Cette information a été communiquée le vendredi 1er novembre sur Twitter par la ministre des Armées, Florence Parly. Elle a rappelé la "détermination" de Paris à poursuivre la lutte anti-djihadiste au Levant.

"L’aviation française a bombardé plusieurs caches et tunnels de Daech, à qui nous ne laissons aucun répit. Le Levant a été le théâtre de nombreux revirements récents. La position de la France, elle, est constante, et sa détermination à lutter contre le terrorisme intacte". 

La Ministre a ainsi souhaité faire allusion au récent retrait partiel des troupes américaines du nord-est de la Syrie. Donald Trump a été très critiqué pour ce choix, avant qu’il annonce la mort du leader de l’Etat islamique, Abou Bakr al-Baghdadi. Daech a confirmé jeudi la mort de son chef.

Selon les détails fournis par l’état-major français, "une patrouille de Rafale (...) a délivré une frappe contre plusieurs caches de Daech dans le nord-est irakien" dans le cadre de l’opération "Chammal", le volet français de l’opération Inherent Resolve menée par la coalition internationale sous la houlette des États-Unis.

Cette opération visait à "détruire plusieurs tunnels utilisés par Daech comme base arrière pour ses actions, et de dégrader ses capacités logistiques et militaires dans cette région".

L'Élysée a également annoncé dans un communiqué, ce samedi 2 novembre, le décès d'un militaire français au Mali. La victime faisait partie du 1er régiment de Spahis de Valence. Ce militaire français a été tué lors d'une opération samedi matin au Mali, dans la région de Menaka là où l'armée malienne a subi une attaque qui a fait 49 morts. Le militaire français est mort ce samedi après "le déclenchement d'un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé", selon l'Elysée.

Le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque ayant coûté la vie à un militaire français ce samedi.

Le président Emmanuel Macron a salué "le sacrifice" du militaire. Le chef de l'Etat a exprimé "ses pensées vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel, ainsi que vers leurs frères d'armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme". Le président français a assuré "de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances".

L'organisation terroriste a revendiqué également l'attaque contre un camp de l'armée malienne qui a fait 49 morts, la veille.

Franceinfo et BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !