La FNME-CGT a revendiqué la coupure de courant lors de la visite d’Emmanuel Macron dans une usine à Muttersholtz<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron lors de sa visite dans l'usine Mathis à Muttersholtz.
Emmanuel Macron lors de sa visite dans l'usine Mathis à Muttersholtz.
©LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Déplacement du chef de l'Etat

Le chef de l’Etat effectuait un déplacement ce mercredi après-midi à Muttersholtz. La FNME-CGT a revendiqué la « mise en sobriété énergétique du discours du président de la République » lors de sa visite dans une usine.

La visite du président dans le Bas-Rhin ce mercredi 19 avril a été perturbée par plusieurs actions. La FNME-CGT a revendiqué auprès de Libération la « mise en sobriété énergétique du discours du président de la République ».

Après trois mois de crise des retraites, le chef de l’Etat se rendait ce mercredi en Alsace pour vanter les efforts du gouvernement sur le chantier de la réindustrialisation.

Le président de la République s'est notamment rendu au sein de l’entreprise Mathis en début d’après-midi à Muttersholtz. 

Au moment où Emmanuel Macron est arrivé, l’usine spécialisée dans la construction en bois s’est soudain retrouvée privée de courant. La FNME-CGT a donc officiemment revendiqué auprès de la rédaction de Libération la « mise en sobriété énergétique du discours du président de la République ». 

La fédération des mines et de l’énergie avait précisé le contexte et les revendications : « On avait prévenu Macron : Il fera tout noir chez toi et c’est le cas aujourd’hui. Partout où l’exécutif ira, les énergéticiens seront là aussi. Cela ne s’arrêtera pas jusqu’au retrait de la réforme des retraites ».

Peu après cette coupure, le président a déclaré que « ce n’est pas avec des casseroles qu’on fera avancer la France ». « La réalité de tout le pays, ce n’est pas seulement ceux qui font du bruit avec des casseroles ou qui râlent », a confié Emmanuel Macron aux journalistes présents : « Vous me reverrez toujours avec les gens, je n’ai pas le droit de m’arrêter ».

Plus tôt dans la journée, et avant même l’arrivée du chef de l’Etat dans cette commune alsacienne, une centaine de manifestants ont été repoussés par les forces de l’ordre. Toute manifestation avait été interdite par arrêté préfectoral.

Libération

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