L’impopularité d’Emmanuel Macron soulève de plus en plus de doutes et de critiques chez les élus macronistes<!-- --> | Atlantico.fr
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L'impact de la réforme des retraites suscite l'inquiétude au sein de la majorité présidentielle.
L'impact de la réforme des retraites suscite l'inquiétude au sein de la majorité présidentielle.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Mal-aimé ?

La réforme des retraites a provoqué des dissensions au sein de la majorité. Barbara Pompili a notamment récemment pris ses distances avec le groupe Renaissance.

Alors qu’Emmanuel Macron tente de tourner la page de la réforme des retraites, les conséquences du recours au 49.3 et l’impact politique du projet gouvernemental visant à repousser l’âge de départ à 64 ans se font ressentir au sein de la majorité et chez les membres du parti présidentiel, Renaissance.

Selon des informations du Figaro, l’impopularité d’Emmanuel Macron embarrasse même dans son propre camp. 

Certaines personnalités politiques seraient tentées de contourner ou de se détourner d’Emmanuel Macron qui apparaît de plus en plus affaibli. 

« Le président est en première ligne. C’est son capital politique même qui est atteint», a déploré un ministre auprès du Figaro, convaincu que « le mécontentement politique n’est pas suffisamment absorbé par son gouvernement ».

Depuis la séquence des retraites, plusieurs élus macronistes critiquent la pratique du pouvoir d’Emmanuel Macron jugée trop « verticale » à leurs yeux ; trop inflexible également.

« C’est une erreur de trop personnifier les choses et de gouverner seul », déplore la députée Renaissance Caroline Janvier, auprès du Figaro.

Favorable à un renforcement du Parlement face à l’exécutif, Yaël Braun-Pivet plaide pour que les regards se concentrent moins vers le sommet de l’Etat.

 «On attend peut-être trop du président de la République », a estimé lundi sur France Inter la présidente de l’Assemblée nationale, sans nommer Emmanuel Macron. « On attend peut-être trop d’une seule et même personne », a-t-elle précisé, en appelant « les autres forces politiques » à la responsabilité.

Le recours au 49.3 est perçu comme une erreur pour de nombreux membres de la majorité. « Ça a changé le rapport du groupe au président, en provoquant un fort ressentiment”, précise un poids lourd du groupe Renaissance auprès du Figaro.

Selon le vice-président des parlementaires Mouvement démocrate (MoDem), Bruno Millienne, « On n’est pas juste des Playmobil. Il serait temps de se dire que les députés sont là et qu’il serait bien de les écouter ».

Quatre députées Renaissance, critiques envers la réforme des retraites, ont aussi décidé de prendre leurs distances avec le groupe majoritaire. L’ancienne ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, accompagnée de trois de ses proches - Cécile Rilhac, Stella Dupont et Mireille Clapot -, ont décidé de ne rester que membres « apparentés » à Renaissance. 

Emmanuel Macron a connu également un revers majeur. La nomination de son candidat à la présidence de l’Ademe, Boris Ravignon, a été rejetée. 

Plusieurs remarques contre le chef de L’Etat s’apparentent désormais à des attaques personnelles. « Il y en a qui ne peuvent plus le saquer, selon les confidences d’un Marcheur historique du Parlement auprès du Figaro. Il faut qu’on fasse sans Macron, qu’on en fasse un roi dénué de pouvoir ».

Le Figaro

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