L'épouse d'Alban Gervaise, médecin militaire tué à Marseille, en colère contre les termes employés par l'expert<!-- --> | Atlantico.fr
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L'agresseur, de nationalité française, avait déclaré devant les enquêteurs avoir agi "au nom de Dieu", puis avait évoqué "le diable".
L'agresseur, de nationalité française, avait déclaré devant les enquêteurs avoir agi "au nom de Dieu", puis avait évoqué "le diable".
©PATRICK KOVARIK / POOL / AFP

Expertise psychiatrique

Alors que la première expertise psychiatrique a conclu à une «abolition totale du discernement» du suspect, l'épouse de la victime déplore certains termes employés par l'expert.

Le 10 mai 2022, Alban Gervaise, 41 ans, venait récupérer ses enfants à la sortie de l'école, dans le quartier du Merlan, au nord de la ville, lorsqu'il a été violemment attaqué par un homme atteint de troubles psychologiques, selon les enquêteurs. Malgré l'aide de passants et les soins prodigués durant deux semaines à l'hôpital, il est décédé le 26 mai 2022, après 17 jours de réanimation. 

Le suspect, lui, a été maitrisé le jour des faits par deux courageux passants jusqu'à l'arrivée de la police. L'agresseur, de nationalité française, avait déclaré devant les enquêteurs avoir agi "au nom de Dieu", puis avait évoqué "le diable". À l'époque, son état de santé est considéré comme compatible avec la garde à vue. Il est ensuite mis en examen pour meurtre puis placé en détention provisoire. Aujourd'hui, il est hospitalisé en psychiatrie au sein d'une unité pour malades difficiles (UMD), sous le régime de la détention.

Le 19 octobre dernier, une première expertise psychiatrique a conclu à une «abolition totale du discernement», mettant en avant une «bouffée délirante aiguë» le jour de l'attaque. Dans cette première conclusion, certains termes employés par l'expert-psychiatre ont choqué Christelle Gervaise, l'épouse de la victime. Il est notifié aussi d'une «bagarre qui éclate» tandis que son mari est qualifié de «victime présumée». «Je ne peux pas tolérer qu'on parle de bagarre. Ce n'est pas une bagarre, c'est un meurtre d'une grande violence. Et le statut de victime de mon mari n'est pas à prouver», a expliqué Christelle Gervaise au Figaro.

Le Figaro

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