Riposte face au Hamas
L'armée israélienne dément finalement être entrée dans la bande de Gaza et évoque un problème de « communication en interne »
Dans une première annonce, jeudi soir, l'armée israélienne avait annoncé qu'elle lançait une attaque terrestre et aérienne dans la bande de Gaza. Cet élément a depuis été démenti et était lié à une erreur de « communication en interne ».
L'armée israélienne a démenti, ce vendredi 14 mai, être entrée dans la bande de Gaza jeudi soir, alors qu'elle l'avait affirmé plus tôt dans la nuit. Interrogé par l'AFP, son porte-parole a évoqué « un problème de communication en interne » pour justifier cette volte-face.
Peu après minuit, dans la nuit de jeudi à vendredi, l'armée de l'Etat hébreu avait déclaré que « l'aviation israélienne et des troupes au sol mènent actuellement une attaque dans la bande de Gaza ».
Deux heures plus tard, l'armée a finalement publié une « clarification » pour dire « qu'il n'y avait actuellement pas de troupes dans la bande de Gaza ». Son porte-parole a précisé que des troupes bombardaient l'enclave palestinienne, mais de l'extérieur du territoire.
Face à la multiplication des tirs de roquettes par le Hamas et le Jihad Islamique, l'armée israélienne avait déployé chars et autres véhicules blindés le long de la barrière séparant Israël de la bande de Gaza.
Les forces israéliennes ont en parallèle continué de bombarder des sites du Hamas.
Les attaques de l'Etat hébreu ont fait depuis lundi 103 morts, dont 27 enfants, et 580 blessés au sein de l'enclave palestinienne, selon un dernier bilan du ministère local de la santé.
D'après l'armée israélienne, environ 90% des plus de 1.750 roquettes lancées depuis l'enclave palestinienne depuis lundi ont été interceptées par le bouclier antimissile Dôme de Fer. Sept personnes ont péri côté israélien depuis lundi, parmi lesquelles un enfant et un soldat.
Le conflit est également le théâtre d'une escalade et de violentes tensions entre les populations arabes et juives dans plusieurs villes mixtes d'Israël, comme Lod ou Saint-Jean d’Acre.
Le conflit a été déclenché suite à un barrage de roquettes du Hamas tirées vers Israël, en « solidarité » avec les plus de 700 Palestiniens blessés dans des heurts avec la police de l'Etat hébreu, sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem-Est.
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