Justice : Jean-Marie Le Pen est relaxé après ses propos sur la « fournée »<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marie Le Pen pose pour une photo pour l'AFP. Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé Jean-Marie Le Pen, ce vendredi 29 octobre.
Jean-Marie Le Pen pose pour une photo pour l'AFP. Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé Jean-Marie Le Pen, ce vendredi 29 octobre.
©JOEL SAGET / AFP

Front National

L'ancien président du Front National, Jean-Marie Le Pen, était jugé pour provocation à la haine raciale, sept ans après une déclaration en réponse à des artistes engagés contre sa formation politique. Il vient d'être relaxé.

Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé Jean-Marie Le Pen, ce vendredi 29 octobre. Il était jugé pour provocation à la haine raciale. En 2014, dans une vidéo publiée sur le site du Front National, Jean-Marie Le Pen s'en était pris aux artistes qui s'étaient engagés contre le parti (notamment Madonna ou Yannick Noah). Alors que le nom de Patrick Bruel, d'origine juive, était évoqué par l’interlocutrice de Jean-Marie Le Pen, l’ancien président du parti avait alors répondu :

« Ecoutez, on fera une fournée la prochaine fois ! ».  

Ces propos avaient déclenché de vives condamnations, une vague d’indignation et provoqué des tensions au sein du Front National. Marine Le Pen, alors présidente du FN, avait notamment évoqué « une faute politique ».

Le tribunal vient donc de reconnaître que Jean-Marie Le Pen ciblait la communauté juive, car « le mot fournée » renvoyait à « l'image quand bien même symbolique du processus d'extermination systématique des Juifs d'Europe », a expliqué la présidente du tribunal.

En revanche, le tribunal a jugé qu'il s'agissait, non pas d'un appel à la discrimination et à la violence, mais d'une « jubilation pour faire un bon mot face à un auditoire acquis ».

A l'issue du jugement, Jean-Marie Le Pen, absent lors de l'audience, s'est réjoui auprès de l'AFP que « les faits l'aient emporté sur la malveillance dans cette affaire qui était évidente » et que « le tribunal a jugé suivant le droit ».

France Info

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