Coup de gueule
Jean-Vincent Placé dénonce les rapprochements opérés au premier tour des régionales
"Tout ça va devenir ridicule et chacun va devoir choisir son camp", a-t-il déploré.
Contacté par téléphone par nos confrères du Monde, Jean-Vincent Placé a confié son "ras-le-bol" face aux rapprochements opérés par certains partis au premier tour des élections régionales. Le président du groupe écologiste au Sénat déplore notamment les alliances faites entre les écologistes et la gauche dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, les deux régions menacées par le FN.
"La scission qui pouvait se produire après les régionales va arriver de façon certaine après le 12 septembre si le parti persévère dans cette stratégie dans le Nord-Pas-de-Calais. Ce vote aura forcément un impact national et chacun prendra ses responsabilités", a-t-il déclaré, jugeant cette stratégie "irresponsable". Selon lui, ce procédé ouvrirait "un boulevard au FN". "Tout ça va devenir ridicule et chacun va devoir choisir son camp. Moi j’ai choisi le mien, je suis un fidèle soutien du président de la République", a-t-il déclaré.
Jean-Vincent Placé à affirmé qu'il lancerait "un appel à l'alliance populaire" le 27 août prochain aux universités d’été du Front démocrate de Jean-Luc Bennahmias. Selon Le Monde, une tribune a par ailleurs été signée par Barbara Pompili, coprésidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, Denis Baupin, député EELV de Paris et Jean-Vincent Placé pour dénoncer les alliances faites au premier tour des régionales.
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