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Jean-Marie Le Guen raille "l'outrance" et "la caricature" d'Arnaud Montebourg
©Reuters

Sermonnage

"Comment pourrait-il lui-même aller devant les électeurs alors qu'il a été un des artisans de la désignation de François Hollande ?" s'est interrogé le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement.

C'est peu dire qu'Arnaud Montebourg n'est plus vraiment en odeur de sainteté au gouvernement. Ce lundi sur France 2, Jean-Marie Le Guen a vivement tancé l'ancien ministre de l'Économie, après que ce dernier ait déclaré dimanche sa candidature à la présidentielle de 2017.  Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement a fustigé "l'outrance", "la caricature" et la "radicalisation" de son discours.

"Lorsqu'on a été membre du gouvernement de François Hollande, quand on a été ministre de l'Economie pendant trois ans, lorsqu'on est responsable, qu'on a vocation en tout cas à l'être, de la gauche, je pense qu'on peut s'exprimer sans être dans l'outrance et la caricature", a estimé Jean-Marie Le Guen, invité de l'émission les "4 Vérités".

Pour Jean-Marie Le Gen, le discours du troisième homme de la primaire socialiste de 2011 est incohérent. Si Arnaud Montebourg a jugé dimanche que le bilan du quinquennat de François Hollande n'était "pas défendable", c'est tout simplement "parce qu'il n'a pas l'intention de le défendre, ce qui est d'ailleurs problématique : comment pourrait-il lui-même aller devant les électeurs alors qu'il a été à la fois un des artisans de la désignation de François Hollande et de l'animation de ce gouvernement ?" s'est-il interrogé.

Le secrétaire d'Etat a concédé qu'Arnaud "Montebourg a sans aucun doute des choses à dire" mais a jugé "qu'il prend toujours le chemin de la radicalisation, de l'outrance alors que ce qu'il pourrait apporter aurait plus de force s'il était capable de se mettre au service d'un combat collectif".

Lu sur Le Parisien

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